Quinzième chronique: Kamelot, SILVERTHORN

Image associée

Aujourd'hui, on va parlé de SILVERTHORN, le 10e album studio du groupe de Power/Progressif Kamelot, sortit en 2012.

Cet album est une nouveauté dans le sens où c'est le premier album avec le nouveau chanteur Tommy Karevik qui a malheureusement remplacé Roy Khan à cause de soucis de santé. Je dis malheureusement car Roy Khan était vraiment monstrueux techniquement, mais il s'avère que Tommy est au moins aussi bon ! Allez, c'est partit ! Je ne traiterai que de deux chansons mais l'analyse sera plus longue.

Comme première chanson, je commencerai par une de mes préférées, qui est 'Sacrimony - Angel Of Afterlife'. Cette musique est une petite mine d'or car nous avons de très bons invités d'honneur, notamment Elyze Ryd et surtout Allisa White-Gluz. Cette chanson est faite d'une petite intro où Tommy parle (anecdote : Les paroles qui dit sont en réalité pas moins que les paroles du refrain de My Confession, leur chanson dont je parlerai après, car les deux clips sont comme des suites et on un ordre logique). Donc on commence avec un bon riff de guitare accompagné d'un synthé très mélodique et d'une solide base rythmique. Quand les paroles commencent, on s'aperçoit que Tommy Karevik a une voix berçante et plutôt belle. Accompagné d'une guitare en arpège aigu en fond ainsi que de quelques coups de batterie et de Bell qui plongent dans une ambiance assez froide. La suite n'est pas moins qu'un autre riff tueur. Tommy monte encore plus dans les aigu et il nous montre que malgré qu'il ne soit pas comme Roy Khan, il envoie du lourd ! Juste avant le refrain on peut entendre Elyze Ryd chanter un tout petit peu, pour faire la transition sur le refrain qui rentre bien en tête 'Sing for me, Angel of Afterlife, calming me down...' Enfin que de belles paroles accompagné d'une bonne mélodie ! Après le deuxième refrain, on a droit à un petit break d'introduction au seul couplet d'Alissa qui apporte une petite dose de puissance supplémentaire avec son scream si personnel. Après son couplet, on repasse sur un refrain chanté cette fois-ci par Elyze Ryd, de sa douce voix bien mélodique, puis ré-enchaînement sur un refrain chanter par Tommy et Elyze. Le mélange des deux voix est purement magnifique.

Maintenant, la seconde chanson, 'My Confession'. Donc comme je l'ai dis précédemment, cette chanson et Sacrimony sont une suite, les deux ont un lien direct. Cette fois-ci, en invités spéciaux, nous avons les jolies filles de Eklipse, le quatuor à cordes. Oui, un groupe de Metal avec un quatuor à cordes, comme Live For The Kill de Amon Amarth et Apocalyptica, mais cette chanson est bien différente. On commence par une introduction avec les violons, ma foi très bien, arrivent ensuite la base rythmique et la guitare. Kamelot, contrairement à Amon Amarth, joue en même temps que les violons, et le rendu est tout aussi bon ! Ah l'arrivée des paroles, on nous plonge dans une ambiance plutôt calme, comme pour raconter une histoire, où il n'y a que la batterie et la basse. Rejoins un peu plus tard par les guitares. Une phrase me fait particulièrement kiffé, c'est celle juste avant le refrain 'Cause each night, I die.. In Hell!', la voix que Tommy prend est génial. Puis le refrain ! Que dire du refrain, il est exceptionnel. Le mélange du quatuor ainsi que le groupe, le tout avec une ambiance bien symphonique, mais réaussée type Power Metal grâce à la voix épique de Tommy. Les paroles sont magnifiques aussi 'My god has shown his sympathy, for all the spirits lost, I'll pray for salvation and peace for ages. Standing in a summer breeze, inhaling life again, a new day has come, a chance to relive, forget and forgive', de la pure poésie. Un effet de voix qui me tient encore particulièrement à coeur, au second refrain, quand Tommy dit 'Forget and Forgive', il descend la voix dans les tons plus grave et l’atmosphère en devient majestueuse. Puis arrive le break où Tomy s'énerve, où il monte encore plus dans les tons, comme pour se plaindre ou implorer une souffrance. Puis gros contraste avec un pont musicale en clean, où il chante d'une douce voix très mélodieuse. Le contraste est tellement surprenant mais très bien placé. Puis arrive le solo toujours aussi magnifique, Thomas Youngblood est vraiment un guitariste exceptionnel. Puis fini sur un dernier refrain majestueux. Conseil : Suivez bien le clip, et tentez de décrypter l'histoire, elle est très intéressante.

Pour conclure, je dirais que cet album n'est pas violent au sens 'Brutal' mais est violent par sa présence et l'énergie mise par chacun des musiciens. Les morceaux et les structures sont travaillés, les morceaux bien écrit et le tout mise en oeuvre exceptionnellement bien. Je vous conseille fortement cet album.

A bientôt,
#Sam.