Interview de Earthside par CDW

"C'est franchement avec grand plaisir qu'on à pu discuter avec Jamie Van Dyck dans la foulée de notre review du premier opus du groupe Americain Earthside , il nous à livré quelques une des ses impressions sur l'album , et sur les enjeux des artistes progressifs ( entre autres )

Je tiens à souligner que cette Interview a été faite en Anglais ( le liens de la VO sera disponible sur notre Website )  mais que Jamie m'a aussi proposé de la faire en Francais ( ça sera pour la prochaine on oublie pas chez Chronique Metal  ;) ) "

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Charles : Bonjour Jamie, je voudrais tout d'abord te remercier de nous donner l'opportunité de faire cette petite interview avec toi. Premièrement peux- tu en quelques mots décrire aux membres de la page Earthside, le concept derrière la musique , et vos influences ??

Jamie :Merci d'avoir pensé à moi ! Nous , au seins d'Earthside nous nous décrivons comme étant un  groupe de " Cinematic rock " .
Nous aspirons à capturer la dynamique épique et émotionnelle que l'on trouve dans la bande son d'un film. La musique est le résultat de le l'expression collective de nous quatre et de notre envie de travailler dans le but de créer quelque chose d'ambitieux et dont nous sommes très fiers. Nos influences nous viennent d'un large éventail d'artistes/compositeurs classique ou spécialisés dans les musiques de films mais aussi du Metal, du Hip-hop , de Funk , de New age et du Post-rock . Nous avons tous grandit ensemble et cela a eu une forte répercutions sur le développement musicale de chacun des membres, je peux donc dire que les membres de mon groupe ont été une de mes influences majeures, à la fois sur mes goûts mais aussi sur ce que j'aime le plus écrire .

 

Charles : J'ai été vraiment impressionner par l'album, les compositions sont vraiment excellentes , pense tu qu' être un musicien progressif et une façon pour toi de rester libre en tant qu'artiste ? Je veux dire par là que c'est un style assez ouvert d’esprit qui permet d'explorer énormément de sonorités.

Jamie : Absolument. Nous ne nous cantonnons pas juste comme étant un groupe de prog , mais nous nous autorisons à faire des choses excitantes/ intéressantes qui finissent par rendre notre musique en générale progressive . Nous voulant vraiment avoir la liberté musicale de créer absolument tout ce qui nous inspire et à n'importe quel moment. Il n'y a aucune restriction en ce qui concerne la directive musicale que notre album devra suivre, qu'elle soit plutôt lourde ou bien plus soft. Nous pouvons très bien écrire un morceau de 2 ou bien de 20 minutes par exemple. Nous ferons absolument tout ce qui est le mieux pour le morceau et nous composerons le tout avec toute  l'Instrumentation  et l’humeur qui nous anime sur le moment.

 


Charles : Nous sommes en 2016, c'est un peu comme si tout dans le Metal a déjà été fait, et il y a tant de groupes, tant de styles, comment est-ce possible de sonner frais ? Est-ce la chose la plus difficile pour un groupe ?

Jamie : Je ne pense pas que nous essayons nécessairement de sonner frais, mais nous avons résisté à la tentation de suivre les types de productions actuelles et les compositions en vogues. Cela aurait été plus facile pour nous de programmer toutes les percussions, de tourner toute les vitesses à 127, d'utiliser les « samples » sonores les plus massifs, d'enregistrer le tout avec des simulateurs d'amplis, et d'utiliser le "noise gate" pour traiter le son afin de sonner comme tous les groupes de "Djent" d'aujourd'hui . "A dream in Static" , à contrario nous a pris plus de deux ans à écrire , composer, enregistrer, mixer et mastériser pour qu'il puisse justement sonner naturel et authentique. Nous avons combiner et assembler tant d'influences qui ont enrichie notre son "rock" d'une façon vraiment unique, d’ailleurs je pense que cela a ajouté plus de dimensions, d'émotions mais aussi d'ampleur à l'album dans sa globalité. Nous sommes heureux d'apprendre que notre album sonne "frais" et" neuf " car nous avions vraiment espéré créer une expérience unique pour nos auditeurs.

 

Charles : "A dream in Static" est un album massivement instrumentale, avec énormément d’impressionnants passages musicales, j'étais vraiment surpris de voir que je ne ressentais pas le besoin d'entendre quelqu'un chanter, est-ce pour vous la preuve que vous avez bien fait le boulot ?

Jamie : Oui ça serait un indicateur vraiment probant c'est sûr. Nous voulions que nos morceaux instrumentaux soit capable de vivre d'eux même. Nous voulions aussi être certain que les morceaux avec du chant ne soit pas différents au point de passer pour des morceaux tailler uniquement pour être joué en à la radio qu'on aurait collé sur un album instrumentaux aventureux mais plutôt comme étant du même acabit que le reste*. Cela étant dit, nous avons eu beaucoup de chanteurs disant qu'ils pourraient chanter partout sur nos morceaux instrumentaux, ce qui est agréable d'entendre qu'ils se sentent tellement inspirés – les chanteurs typiques  veulent tout le temps des parties chantées, non?

(NDLR: Ce qu'il veut dire par là c'est qu'ils ne voulaient pas trahir leur convictions et mettre du chant sur ces morceaux spécifiques juste pour toucher un public plus large)

 


Charles : C'est assez curieux, mais lorsque j'écoute l'album, c'est un peu comme si la musique prend vie sous mes yeux , que peut-tu me dire sur ce ressentis ? Est-ce l'une des choses que vous cherchez à provoquer chez vos auditeurs ?
 

Jamie : Nous voulons que notre musique possède une qualité visuelle et multi-sensorielle. Qu'elle se ressente comme une expérience ou chose qui vit, qui respire, qui se développe, change ou grandisse, et qu'elle vous emmène dans une sorte de voyage jalonné de pics et de vallées , de constructions et d'apogées , c'est comme si chaque section été un nouveau tableau . Beaucoup de personnes différentes m'ont avoués leurs expériences uniques lors de leurs écoutes, que ce soit d'associer différentes couleurs à chaque morceau, ou s'imaginer différent corps célestes, comme les galaxies, les étoiles, les planètes et les nébuleuses ... C'est vraiment intéressant d'entendre toutes les interactions que la musique provoque. Nous ne cherchions pas à obtenir des réactions spécifiques en particulier, mais nous encourageons vivement les gens à se plonger dedans, à s'engager en espérant que cela leur soit significatif.

 


Charles : En parlant de la scène musicale d'aujourd'hui, y-a-t-il un album qui t'a vraiment impressionner récemment ? Qu’écoutes-tu lorsque tu ne joues pas ?
Jamie : C'est un peu logique que je dise ça maintenant , juste au moment où nous allons partir en tournée avec ces gars en Allemagne , mais l'album The Congregation de Leprous a été un album majeur pour moi et mes amis du groupe durant ces derniers mois . Un autre groupe que j'admire vraiment depuis quelques poignées d'années maintenant c'est Karnivool, mais ils n'ont pas fait d'album depuis un petit moment déjà. Il y a aussi un groupe Hollandais qui s'appelle "Our Oceans" et dont je suis devenu un assez gros fan récemment.

 


Charles: Pour conclure, aimerais -tu dire quelques mots à nos membres en Français ?

Jamie : Mais bien sûr! J’aime pratiquer mon français. J’espère que nous jouons beaucoup de concerts en France. Nous nous réjouissons de vous rencontrer, mes beaux et mes belles! Il faut que nous partageons ce que nous aimons le plus – la camaraderie et la musique. À bientôt!

 

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*Interview réalisée sur Facebook , le 28/04/2016

*Disponible aussi sur notre website en version originale et traduite

* Merci à notre Gauvain pour son aide précieuse encore une fois