Chronique concert 49: Overdrivers à L'international, Paris, le 12/05/2018

Bonjour et bienvenue pour une nouvelle chronique concert. Aujourd’hui ma curiosité m’a emmenée à L’International à Paris pour une sortie Rock N’Roll. Un endroit étrange où le batteur est derrière un mur de plexiglas coincé entre les amplis de chaque guitare (sûrement pour ne pas trop déranger l’étage qui est un bar classique); on le voyait donc peu souvent … Au programme Sweet Needles, Barrakuda et Overdrivers !

 

La soirée commença donc avec Sweet Needles, malheureusement pour eux, ayant commencé en retard ils durent quelque peu écourter leur set. Mais ce n’est pas la seule aventure qu’ils ont subi. En effet, Simon Dillinger, un de leur guitariste péta une des cordes de sa guitare ; Oscar Bonnot dut donc faire patienter l’assistance « avec des infos et des blagues pas drôles pendant quelques minutes ». Heureusement pour nous, nous fûmes épargnés par les blagues (dont on ne saura jamais si elles n’étaient vraiment pas drôles) et nous apprîmes que leur futur clip « Be Pop » sortira bientôt tout comme leur nouveau disque (rendez-vous en juin !). Bref, le quintet parisien officiant dans le Heavy Rock nous proposa même pour leur dernier morceau, dédié aux victimes du 13 novembre, de faire une minute de bruit au mieux de la traditionnelle minute de silence.

S’ensuivit traditionnellement Barrakuda, un groupe de Punk Rock bien énergique au chanteur déjanté ! Une vraie bête de scène qui ne manquait pas de chahuter les premiers rangs. C’est d’ailleurs à ce moment précis que les premiers pogos et slams de la soirée apparurent (des slams un peu risqué vu la hauteur du plafond d’ailleurs mais tout de même bon enfant). Mais comme une malédiction, JP, un des guitaristes dut changer de guitare en plein milieu de De Sang Froid ; mais bon on s’en fout c’est punk ! Ce qui me marqua d’entrée fut donc la puissance sonore du groupe qui collait parfaitement à l’ambiance sur scène (pas comme Trust où ça ne bouge pas trop). L’ambiance était tellement folle que le public n’hésita pas à demander une autre chanson (et à monter sur scène pour empêcher aux guitaristes de finir leurs solos pour la dernière); mais bon l’heure c’est l’heure et le groupe devait déjà laisser place à Overdrivers.

Eh oui car le clou de la soirée devait être bel et bien la venue du quatuor dans notre capitale. Car pour leur première fois parisienne ; il fallait bien assurer ! D’ailleurs Anthony Clay a sûrement la personne qui a pris le plus de plaisir à jouer ici si on compte ses multiples solos (quelque fois interminables) un peu partout : sur le bar de l’espace concert, à l’étage dans l’espace bar, au milieu des pogos, en slammant… Bref on ne l’arrêtait plus ! Le groupe nous joua donc un Rock N’Roll bien classique (même dans le look des zicos) mais toujours aussi survolté en Live. En effet peu de mots pourront décrire l’engouement des personnes au premier rang. A voir donc si cette soirée les confortera à l’idée de revenir en Ile de France. D’ailleurs au passage le 1er juin sortira la réédition de leur dernier album Rockin'Hell !

A travers cette chronique je voudrais aussi remercier un membre du public (qui fêtait son anniversaire ce soir-là ; il se reconnaitra) et qui n’hésita pas à faire slammer toute personne un minimum motivée (dont le fameux guitariste d’Overdrivers); merci à lui pour avoir apporté ce petit grain de folie en plus !

 

G.