Chronique Concert 45: Carpenter Brut à L'Olympia, Paris le 24/03/2018

Bonjour et bienvenue pour une nouvelle chronique concert. Aujourd’hui retournons ensemble sur la venue de Carpenter Brut à L’Olympia à Paris le 24 mars 2018.

La soirée débuta donc avec Youth Code, première partie de la tournée européenne du fameux trio. Le duo californien se compose de Sara Taylor au chant et de Ryan George au chant et aux machines. Le groupe officie dans l’EBM (Electronic Body Music) et l’Industrial, un genre d’Electro mêlant le Hardcore avec du scream ou du guttural soumis à de la disto. Un mélange bien brutal qui allait de pair avec un show lumière très éblouissant et stroboscopique. Malheureusement pour eux, être juste deux sur la scène de L’Olympia leur donnait un air tout petit(du moins du balcon), comme si le groupe n’avait pas prévu de jouer sur une scène si grande. Tant qu’on est à relever les problèmes, le micro du DJ était vers la fin très mal réglé ce qui rendait sa prestation à peine audible. Mais ça n’avait pas l’air de beaucoup gêné la fosse qui commençait tout doucement à se prendre au jeu.

Mais vint le moment de la traditionnelle « entracte » qui se finit par Africa de Toto vite écrasée par Leather Teeth (titre éponyme du dernier album). Carpenter Brut était en forme pour un public au rendez-vous qui avait réussi à remplir L’Olympia. Un show à l’ambiance boîte de nuit, sauf que cette dernière étant remplie de métalleux ; les pogos et les slams étaient aussi de la partie. On eut donc le droit aux plus gros hits du groupe tels Roller Mobster, Turbo Killer, Le Perv (et j’en passe)  et quelques inédits dont les nouvelles Cheerleader Effect, l’ultra pop Beware The Beast, Monday Hunt… D’ailleurs le groupe avait investi dans un nouvel écran (à la place du projecteur de cet été) pour diffuser ses fameux films nanardesques. Je ne sais pas si c’est moi mais j’avais d’ailleurs l’impression d’en avoir moins vu qu’au Download… Bref, on eut donc le droit de découvrir de nouvelles images pour illustrer la folle aventure de Leather Teeth. On a pu donc découvrir que Leather Patrol, le groupe fictif de l’album, faisait les unes de MetalHamster et de RottingBone et avait gagné plein de prix lors des awards réalisés sur la chaine musicale HTV. Mais les parodies étaient encore plus flagrantes pendant Inferno Galore où l’on pouvait voir un spot publicitaire nous convient d’appeler le révérend Godshyne (dont le nom était aussi étrange que la vidéo et dont l’appel coûte 4,99$ la seconde plus coût de l’opérateur)  et qui nous expliquait comment justement détecter si notre fils, ou fille, était satanique. Cela donc passait par une coupe de cheveux non naturelle, des habits noirs, du JDR « Warriors & Wizards » (nous rappelant notre bon vieux D&D), des films d’horreur, des jeux vidéos, des disques de Metal ou de Hard Rock et même des « Dessins Animés Orientaux ». Bref, cette soirée  fut l’occasion pour nous de revivre le disque CarpenterBrutLive que le groupe avait ponctué de ses nouveaux titres qui se fondaient à la perfection dans la setlist.

Ce n’est d’ailleurs après une heure de concert que le groupe se permit une petite pause pour boire pendant que  la salle ne pouvait s’empêcher d’applaudir tout du long. Un pur moment. Cette pause n’était malheureusement pas une bonne chose car elle annonçait la fin proche du set qui fut ponctué encore de 2-3 morceaux dont la traditionnelle et rituelle Maniac qui a fini le show de la plus belle des façons !

 

G.