Chronique concert 44: Les Wampas à La Maroquinerie, Paris le 10/03/2018

Bonjour et bienvenue dans une nouvelle chronique concert. Aujourd’hui je vais vous parler de la soirée du 10 mars 2018 à La Maroquinerie ; une soirée spéciale Wampas.

 

Dès le début on connaissait la couleur : ce soir serait une soirée exclusivement composée de « side project des Wampas » ! Le show commença donc tranquillement avec Tony Truant en solo. Le guitariste des Wampas depuis plus d’une dizaine d’année fit donc un set court composé de titres humoristiques et décalés sur un fond bien rock. Un personnage assez atypique et rocker dans l’âme qui n’hésita pas à charrier le public qui le lui rendait bien. Tony s’exclama même : « Vous êtes un bon public on dirait presque celui des Wampas ». La surprise du concert fut sans doute l’intervention à la batterie de Didier Wampas sur l’avant dernier morceau ; une intervention bien énergique d’ailleurs.

Ce n’est qu’après une courte pause que Sugar & Tiger, groupe composé de la famille du chanteur des Wampas, entrèrent en scène. Ou devrais-je dire Tiger vu que Sugar, la femme de Didier était trop malade pour monter sur scène. Didier ne manqua pas d’ailleurs de demander si une femme dans l’assistance connaissait les morceaux du groupe pour les chanter avec lui ; mais jamais une femme ne monta sur scène. Didier du donc se débrouiller seul au chant pendant tout le concert. Le groupe finit son show avec Car c’est toi leur titre phare qui se fit d’ailleurs un peu allongé pour que Didier puisse remercier convenablement tous les techniciens présents ce soir-là.

Bon le groupe suivant est un peu particulier. En effet, la dernière première partie était le tout nouveau projet farfelu de Didier : Didier Chappedelaine et ses Maudits Français. Un groupe de country québécoise frôlant le Rockabilly, vous pourrez même y entendre Didier yodlé, qui a sorti son album en novembre 2017. Un projet tellement récent qu’il était obligé d’avoir un lutin pour certaines des chansons. Mais cela ne l’empêcha pas du tout de sauter partout comme à son accoutumée. Il n’hésita pas d’ailleurs de rechanter Québec est mon pays une fois leur set fini à la grande surprise des zicos.

Et le clou du spectacle, pour un show d’une heure 30 était Les Wampas qui affichait leur retour à Paris pour deux dates complètes !  Les pogos jusqu’à lors timides éclatèrent réellement dès les premiers morceaux malgré le fait qu’ils soient d’Evangilisti (un album plus doux que la moyenne). Comme à son accoutumé Didier ne put s’empêcher de se balader micro à la main dans la fosse, slammer avec sa guitare, chanter sur une chaise au-dessus du public pendant Les Bottes Rouges, traverser la salle debout sur la fosse pendant un morceau, slammer sur la scène (voir photo)… Bref Didier était plus qu’en forme pour son retour à Paris, malgré ses deux précédents concerts. Il demanda d’ailleurs même à la fosse avant Comme un Punk en Hiver  de faire le « plus grand wall of death de l’histoire, pas celui de l’histoire du rock ou de France mais de l’Histoire ». Malgré la petite superficie de la salle, il fut assez honorable mais n’étant toujours pas satisfait, il redemanda à tous ceux qui ne connaissaient pas le concept du wall of death d’en faire un encore plus gros ; et c’était reparti pour la même chanson !  La petite particularité du set fut de découvrir des morceaux instrumentaux comme Rising, chose inhabituelle quand on vient voir Les Wampas joués.

Bon ceux qui connaissent bien ce groupe, savent que Ce soir c’est noël serait jouée. Mais comme Didier voyait que les enfants du premier rang sentait déjà le coup venir, il demanda au plus vieux de la salle de venir sur scène. Ce fut donc Jean-Paul, 62 ans qui monta sur scène pour introduire la chanson. Mais ce dernier connaissant bien la combine ne put s’empêcher de jouer avec Didier.

Suite au premier rappel, Tony Truant et Jean Michel, respectivement guitariste et bassiste laissèrent place à un ancien bassiste des Wampas venu interpréter sur scène trois vieux morceaux. Puis vint le terrible moment du dernier rappel où le groupe joua pour notre plus grand plaisir Oï ! Un véritable hymne aux Wampas.

Bref, une belle réunion de famille, où les anciens avaient tous emmenés leurs enfants découvrir ce phénomène toujours vivant et toujours débout qu’est Les Wampas ! Merci encore pour ces moments uniques de communions Punk et Rock’n Roll !

 

G.