Chronique Concert 41: Dropkick Murphys au Zénith de Paris le 16/02/2018
Bonjour et bienvenue pour une nouvelle chronique concert ! Aujourd’hui on va parler du premier soir des Dropkick Murphys au Zénith de Paris ; et cela se passait le 16 février. La soirée réunissait Glen Matlock (premier bassiste des Sex Pistols) et les Flogging Molly.
Et c’est donc tout naturellement que Glen ouvrit le bal après une introduction réalisée par le chanteur et le bassiste des Dropkick! Malgré un Zénith encore un peu vide, Glen joua son set acoustique composé entre autre de chansons des Sex Pistols, comme God Save The Queen (où il n’hésita pas à se recoiffer avant de la chanter) ou Ambition d’Iggy Pop. Après un set d’une petite trentaine de minutes Glen, parti en nous disant à demain. Eh oui car les Dropkick Murphys sont à Paris pour deux dates d’affilée.
La suite fut vite reprise par Flogging Molly qui joua devant la foule au complet (4000 personnes, la salle n’étant elle pas pleine). Dave King, le chanteur, comme à son accoutumée, buvait des canettes de Guinness dès qu’il en a l’occasion et n’hésita pas à en distribuer pour que le public puisse savourer les saveurs d’Irlande (le premier à en recevoir en cru bon d’asperger tous ceux à proximité pour que tous puisse en « profiter »). Bon malgré une foule timide lors du premier concert, cette dernière se vit gonflée à bloc lors des premières chansons du groupe. Les premiers pogos n’ont en effet pas tardé tout comme les slams qui restèrent très timides (seulement une poignée). Mais après quand on écoute de la musique celtique rare sont les personnes immobiles dans la fosse. Dave King profita même de leur chanson Selfish Man pour faire un hommage à Jimmy Page. Puis, il n’hésita pas à trinquer quelques morceaux plus tard en honneur aux Dropkick Murphys, une ambiance chaleureuse régnait déjà sur les lieux. Parmi les interactions avec le public on peut relever aussi les 12 ans de la demande de mariage de Dave King à Bridget Regan (seule femme du groupe) ici à Paris. Un événement fort pour le chanteur qui n’hésita pas à le répéter quelques fois pendant le concert. Le groupe s’amusa d’ailleurs à chanter du We Will Rock You de Queen sur Crushed (leur chanson phare pour moi). Maintenant vous verrez bien si le groupe réitéra le clin d’œil samedi soir !
Bref, une heure de concert devant une foule en délire beaucoup trop motivée pour un show qui était bien au-dessus de celui que j’avais pu voir à Strasbourg !
Vint ensuite le moment tant attendu : le show des Dropkick Murphys qui était tout simplement énorme. Moi qui pensais que la foule avait déjà atteint un niveau impossible à dépasser lors du passage de Flogging Molly, la seule vue du groupe dépassa l’entendement. Je n’ai jamais vu un pogo aussi grand (quasiment toute la fosse du Zénith tremblait d’agitation). Partout, la fosse était comme possédée. Ce fut d’ailleurs une grande surprise pour moi que de voir un Wall of Death pendant un concert de Punk Celtic (qui n’était pas moins assez impressionnant). Le groupe n’hésita pas à demander certains circle pits sur leurs vieux morceaux plus punk. Eh oui avec 24 morceaux différents, on était obligé de voir un ensemble large de leur discographie, la surprise fut même d’entendre Folsom Prison Blues de Johnny Cash.
2h de folie monstrueuse où le groupe enchaîna les hits : The Lonesome Boatman, I Had a Hat, Johnny Hardly Knew Ya, States of Massachussets, Out Of Our Heads, The Boys Are Back, I’m Shipping up To Boston… Je me demande bien maintenant quelle sera la setlist du samedi soir vu tout ce qu’ils ont déjà joué la veille (les deux shows ont une setlist complétement différente). Vu ce qu’on a eu, vous n’aurez plus aucun hit ! Mais au vue de la discographie du groupe, cela m’étonnerait quand même que vous n’ayez aucun hit.
G.