Chronique Concert 39: Testament au Bataclan, Paris le 08/12/2017

Bonjour et bienvenue pour une nouvelle chronique concert : Testament au Bataclan le 8 décembre à Paris. Une soirée placée sous le signe du Thrash avec Death Angel et Annihilator en première partie.

 

La soirée débuta donc assez vite avec Death Angel qui put jouer suffisamment longtemps (40min) pour voir le Bataclan quasi complet pour leurs dernières chansons. Un groupe très content de pouvoir jouer dans cette salle et voire même assez surpris de l’énergie phénoménale que dégageait la fosse. Un chanteur impressionnant d’ailleurs vocalement sur un Thrash assez old school. En tout cas les fans ont su se démarquer de la fosse ce qui fit plaisir au chanteur qui déclara : « Continuez à faire ce que vous faites. Continuez d’être ce que vous êtes. Et continuez de nous rendre fiers de ce qu’on fait ! ». Bref le décor était placé ! Il n’hésita pas d’ailleurs à encourager la fosse de se défouler encore plus voire même de mettre à mal la tranquillité de la sécurité ; on put donc voir sur le dernier morceau les premiers slams apparaître pour ne plus jamais disparaitre jusqu’à la fin de la soirée.

Après une courte pause, suffisante pour reprendre notre souffle et boire l’eau donnée par le bassiste et la sécurité, Annihilator arriva pour bien nous faire comprendre que la soirée ne faisait que commencer. Ainsi les pogos n’hésitèrent pas à monter en intensité brutalement pour ces canadiens, qui pourtant ont joué, en règle générale, des morceaux plus lents que leurs prédécesseurs pendant les 45 prochaines minutes. La fosse était réellement possédée : fiévreuse d’en découdre (j’ai arrêté de compter les slams tellement qu’il en pleuvait !). On peut tout de même relever que les mélodies des morceaux étaient plus faciles à cerner, un Thrash plus savoureux donc devant un public de plus en plus chaud! Le chanteur n’hésita pas à capter l’atmosphère qui régnait pour montrer à ses potes canadiens comment le public  français se défendait (vidéo présente sur Facebook).

Bon et là arriva le clou de la soirée : Testament ! Qui avait pour le coup une scène quelque peu impressionnante et inattendue (voir photos). Bien que Testament était là pour défendre son dernier opus en date, on eut le droit à quelques inédits, des morceaux joués que trop rarement car Chuck Billy avait selon lui marre de tous ces shows répétitifs et voulait un peu de changement ! On put donc voir 9 albums différents représentés ce soir-là, de quoi satisfaire les fans de toutes les époques (même celle de Low !!!) ; car c’était aussi les 30 ans de leur premier album Legacy ! Alex Skolnick nous servira d’ailleurs un long  solo de guitare où furent placés de multiples références comme Van Halen, Queen et même notre très chère la Marseillaise ! Pendant un bref interlude, on eut même le droit à un de ses discours en français disant que le concert était dédié aux victimes de l’attentat de novembre. Pour les 13 ans de la mort de Dimebag Darrell, Chuck Billy nous partagea une anecdote où lors d’un de leur tournage de clip, le réalisateur leur avait conseillé avant de regagner leur hôtel d’aller écouter un petit groupe dans un bar de la ville ; et c’était Pantera ! La suite de cette anecdote et que suite à ce clip, durant lequel il s’était fait seul une bouteille de Jack Daniel’s, il décida soûl d’appeler leur album Practice What You Preach.

 

 

Bref cette soirée se termina par le set de près d’une heure vingt de Testament où régnait l’enfer : une ambiance brutale et sauvage. Une grosse claque !

 

G.