Chronique concert 38: Royal Republic au Cabaret Sauvage à Paris le 02/12/2017
Bonjour et bienvenue pour une nouvelle chronique concert ! Aujourd’hui on va parler de l’exceptionnel concert de Royal Republic au Cabaret Sauvage à Paris le 02/12/2017 à Paris.
La soirée commença par un set de 40min des londoniens Aaron Buchanan And The Cult Classics. Un nom de groupe simple à retenir de toute évidence ! Bon pour ouvrir Royal Republic on pouvait être curieux du groupe que l’on allait entendre : du Hard Rock, du Rock Alternatif, du Heavy Metal… Bref les appréhensions étaient grandes et bien le groupe avait opté pour un Rock Alternatif frôlant parfois le Metal : un cocktail savoureux et explosif. Le groupe dira même que la France est le meilleur endroit où ils ont pu jouer. Ce n’est pas pour rien que le chanteur Aaron chantera pendant un slam sur la fosse ou en profitera pour faire un poirier au même endroit quelques minutes plus tard (oui un poirier !). Le batteur quant à lui s’amusait parfois à jongler avec ses baguettes en plein morceau. Une belle énergie sur scène donc pour une belle énergie dans le public. Un groupe chaud bouillant et parfait pour nous préparer à ce qui va suivre.
Bon attaquons maintenant le plat de résistance avec Royal Republic et son public de toutes nationalités quelque peu hystérique (il y avait même un suédois dans la salle qui parla un instant seul avec le groupe). La première surprise se vit dès la troisième chanson Make Love Not War (If You Have To Make War - Be Sure To Make Time To Make Love In Between) où l’on put entendre Sex Machine de James Brown. Mais pourquoi avais-je dit hystérique ? Ah oui, peu de temps après lors de Underwear Adam Grahn, le chanteur se vit lancer un soutien-gorge à sa grande surprise. Bon après dur de ne pas remarquer les multiples slams et pogos tout au long du concert. Un public tellement à fond que sur Tommy Gun, alors qu’Adam voulait que tout le monde se mette à genoux puis saute sur le refrain, la fosse était quant à elle en train de continuer son circle pit sur le break malgré les tentatives de rappel à l’ordre du chanteur qui était semble-t-on étonné par tant de fougue. Le groupe subissant la chaleur sur scène n’hésita pas à demander de l’air pour pouvoir respirer un peu et distribua même de l’eau au public en sueur.
Bon le groupe subissant sa crise Heavy Metal demanda au public de décider entre Metallica et Iron Maiden (chose qui était déjà arrivée après Everybody Wants To Be An Astronaut où le public choisit All Because of You). Malheureusement pour certains, l’enthousiasme fut plus flagrant pour Metallica qui gagna le duel. On eut donc le droit à une minute de l’excellent Battery. Adam se sentant l’envie de jammer un peu plus, on le vit alors prendre la basse à la place de Jonas Almén, où ce dernier avait pris la batterie la place de Per Andreasson venu assurer le chant pour reprendre Roxanne de The Police.
Bref, après ce sympathique interlude vint Full Steam Space Machine où spontanément la fosse se mit à genoux pendant le break pour pouvoir exploser sur le refrain. Mais il est déjà l’heure du rappel… Le groupe revint alors pour nous jouer deux morceaux avant de nous annoncer la fin prochaine. Une immense déception se fait alors entendre dans le public ; mais « il est bientôt l’heure » : le temps s’est en effet écoulé à une de ces vitesses… Mais bon le groupe nous promet de jouer deux morceaux s’ils vont assez vite et c’est donc I Don’t Wanna Go Out de X et Baby qui clôtureront le show. Cette dernière aura été d’ailleurs choisie par l’assemblée.
Bref une heure trente de folie où le groupe nous promit d’entrer en studio pour nous préparer enfin un album et de revenir ensuite pour nous revoir : « on ne sait pas quand mais on reviendra ici, un jour peut-être ». Eh bien moi je vous le dis, ils reviennent dès Mars pour une semaine de concert éparpillés dans toute la France pour Weekend Man !
G.