Chronique Concert 34: Anathema au Bataclan le 04/10/2017

Bonjour et bienvenue pour une nouvelle chronique concert ! Aujourd’hui la venue tant attendue d’Anathema en France et plus particulièrement au Bataclan à Paris le 4 octobre 2017.

 

La soirée commença par Alcest anciennement groupe de Black metal, le groupe (enfin Neige et Winterhalter) se dirige maintenant plus vers le Shoegaze. Mais loin de renier son héritage on pourra entendre l’entremêlement de passage plus lumineux et plus sombres voire déchirants sur un chant bien typique du Black Metal. Un mélange sachant donc concilier anciens et nouveaux fans du groupe, car on peut se le dire Alcest ne cesse de conquérir de nouveaux cœurs à sa cause. Et un set d’une heure avant Anathema va peut-être y contribué ! Saluons aussi le fait que Neige était visiblement honoré (car il est quand même peu communicatif sur scène faut l’avouer) de jouer à Paris et qui plus est au Bataclan.

 

Mais bref, revenons à Anathema. Si Alcest a su ravir ses fans, Anathema a su mettre tout le monde d’accord sur la vedette de la soirée ! Entre l’éternel complicité régnant au sein du groupe (Vincent : « je peux jouer l’intro (de Thin Air si je me souviens bien)», Daniel : « Oui », Vincent : « Yes !!!») les anecdotes (sur le parcours de la chanteuse avant qu’elle n’arrive dans le groupe notamment) et les joyeuses taquineries (et oui Vincent nous parlait toujours en français (et oui le fait d’avoir vécu à Paris à aider) au détriment de son frère Daniel qui ne comprenait rien) : on a le droit à une vraie réunion de famille. Mais pas de celle qui vous ennuie et vous endort mais de celle que vous attendiez plus que tout depuis un bon moment et qui est toujours chargée en émotions !

Initialement si le concert devait s’orienter en deux actes, le premier The Optimist en intégralité puis leurs anciens hits pour le second ; on a pu être très surpris par la tournure des événements. On eut donc le droit au magnifique duo Untouchable pour ouvrir le bal suivit par seulement trois titres de The Optimist et plein d’autres anciens morceaux. Ce qui ne fut pas pour me déplaire même si je m’attendais à la mise en scène réelle de l’album concept… Mais bon Anathema c’est toujours quelque chose et le rappel fut bien là pour nous le rappeler car le groupe était direct reparti pour 5 morceaux (dont 2 de Optimist attention). On eut le droit aussi à une émotion toute particulière lors de A Natural Disaster où le nom des victimes de l’attentat figurait sur l’écran avec la mention « Nous n’oublions pas » puis de « Fluctuat Nec Mergitur » (devise de la ville de Paris). Mais après cette vague d’émotions quoi de mieux de se réveiller avec Fragile Dream, le fameux rituel que tout le monde attendait !

Bref, la joie, la mélancolie et la passion était au rendez-vous ce soir-là ! Anathema un éternel rendez-vous…

 

G.