Chronique Concert 27: Pain of Salvation au Divan du Monde à Paris le 11/04/2017

Bonjour et bienvenue pour une nouvelle chronique concert !

Aujourd’hui on s’intéresse à la venue de Pain of Salvation au Divan du Monde à Paris le 11/04/2017.

 

Etonnement, la salle fut bien remplie avant même le début de la première partie, mais qui était donc ce groupe nommé Port Noir qui pouvait ramener si vite autant de personnes voir une première partie. Je fus donc surpris de découvrir la venue d’un trio suédois à l’allure de coreux j’étais donc assez surpris de découvrir un metal progressif lumineux et aux riffs acérés, n’hésitant pas mettre quelques sonorités électroniques comme dans leur titre Neon tout simplement jouissif… C’est pour moi une des meilleures découvertes  de l’année avec ce trio amusant et tout juste dynamique (voire même trop survoltés !?). Malgré quelques problèmes techniques le groupe ne se démonta pas en jouant certes en retard mais avec un set honorable de 50 minutes. J’ai pu donc découvrir un groupe très Live avec des jeux de lumières ahurissants et épileptiques pour éclairer de véritables bœufs où se mêlait une basse martelant le rythme et une angoisse de voir les baguettes du batteur partir en fumée à chaque coup sur ses cymbales.

Un groupe que j’ai adoré voir et qui n’hésita pas à rester à la fin du concert pour dédicacer quelconque produit que l’on achèterait (et faire des photobombs sur les photos des fans de pain of salvation). Un groupe ma fois très drôle après le show et des plus ouverts.

D’ailleurs leur performance plaça la barre très haute pour Pain of Salvation qui devait donc se surpasser pour enflammer encore plus le Divan du Monde globalement conquis.

 

Bon attaquons les choses sérieuses avec les 1h45 de Pain of Salvation qui sut offrir une setlist assez variée avec la moitié de leur dernier album et de plus vieux morceaux de Remedy Lane ou de The Perfect Element I. Un set qui avait de quoi satisfaire n’importe quel fan du groupe en somme ! Sans oublier les quelques détails qui voyait l’investissement du groupe : le fait de compter en français sur Reasons et non en anglais, le partage de mots et expressions françaises qu’a appris Daniel Gildenlöw (NDLR : Chanteur et guitariste) avec le batteur français comme « enculeur de chèvres » qui voudrait dire « Have a good night and a great food » (aurait-il été influencé par la toute jeune fille présente tout près de lui !?), la reprise, juste avant le rappel, de leur titre « The Physics of Gridlock » avec près de deux minutes en français (idée comparée à un suicide par Daniel Gildenlöw mais « n’est-ce pas plus logique que de finir par un suicide plutôt que de commencer par-là ?! »). Le seul petit bémol est que l’on aurait dit que Ragnar Zolberg (NDLR : le nouveau guitariste), malgré son visage blanc et ses paupières bleus à paillettes, n’était pas trop heureux d’être sur scène (jouait-il un rôle ?) mais sut se décoincer quelque peu au fil des morceaux, néanmoins il réussit à oublier sa guitare lors de sa rentrée sur scène (en pensant qu’il l’avait laissé sur scène) après le rappel et donc rata le début des chœurs mais su être là pour l’arrivée de la seconde guitare sur The Passing Light of Day (serait-il un peu dans la lune !?). Mais n’oublions qu’à peine le départ du groupe, il était en bas dans la fosse pour parler de bon cœur avec les fans, avant d’être rejoint une bonne dizaine de minutes plus tard par Daniel Gildenlöw et Daniel Karllson (NDLR : le claviériste et 3e guitariste).

 

Bref une soirée tout juste sublime et mémorable ! Encore merci pour cette soirée et n’hésitez surtout pas à les choper durant leur tournée : vous saurez être éblouis…

 

G.