Chronique Concert 26: The Neal Morse Band au Divan du Monde à Paris le 05 avril 2017
Bonjour et bienvenue pour une nouvelle chronique concert d’un événement tout particulier : la venue du The Neal Morse Band à Paris ! Et je peux vous dire qu’avec les promesses entendues avant d’y aller j’attendais ce concert avec impatience entre un double album grandiose et des photos tous juste sublimes de leur show aux USA.
Et bien je ne fus pas déçu par la performance du groupe qui fut tout bonnement magistrale entre les costumes steam-punk de notre cher ami Neal Morse, les lunettes steam-punk de Mike Portnoy et le T-shirt à moitié calciné d’Eric Gillette. On se croyait véritablement à un groupe fan de SF et pourtant on était bien tous réunis ce soir-là pour pouvoir admirer les fiers musiciens nous livrer un album concept sur un pèlerin.
Bon après la fin du premier disque le groupe nous laisse le temps de souffler une petite dizaine de minutes avant de reprendre sans trop tarder leur set et c’est peu de temps après qu’on aura enfin le droit au bienvenue habituel de la part de Neal Morse et de Mike Portnoy après plus d’une heure trente ça n’a choqué personne vu qu’on ne pouvait en aucun cas râler sur leurs performances. Neal Morse se paya même le droit de jouer avec sa guitare sur le couplet dans la fosse avant de remonter vite fait pour pouvoir être sur scène lors du refrain et du superbe solo de piano de notre cher ami, touche à tout, Bill Hubauer qui, tout en restant discret durant tous les concerts, nous livre toujours une prestation exemplaire avec des solos à couper le souffle.
Mais c’est malheureusement fini, le groupe fini de jouer les dernières notes de Broken Sky/Long Day (Reprise) sur le playback du public entonnant la mélodie et le groupe se retire avec un Neal Morse pleurant de joie. Mais après un rappel où nous avions continué de chanter la dernière mélodie, le groupe revint nous jouer quelques morceaux de leur répertoire : Author of Confusion, où Portnoy rallongera le fameux break de batterie avec un petit solo de son cru, Agenda et The Call.
Bref après quasi trois heures de folie, de boutades, comme la fameuse phrase de Mike : « Et voici l’homme qui a mi Neal Morse dans The Neal Morse Band » en montrant son vieil ami juste après avoir essayé de l’effrayer, les faux « faux-départs » de Bill Hubauer au piano ou de Randy George à la basse nous frustrant sur le coup mais qui nous font tellement plus savourer la reprise du morceau…
Une soirée magique comme chaque fois que je vois Neal Morse et Mike Portnoy ensemble : Un collectif qui joue avec ses tripes et qui peut pas s’empêcher d’être de vrais enfants même sur scène et malgré le sérieux qu’envisagerait leur musique…
G.