Chronique 87: limp bizkit, significant other
LIMP BIZKIT significant other 1999
Genre (néo métal) ...Avec une introduction sur la musique dite "fusion" et "néo métal".
Et dans les années 90, quand on parle fusion, on pense à "RATM", "body count", "korn" bien sur mais aussi "deftones" et" limp bizkit".
Sauf que les années 90, c'est les années sombre, les années du grunge et du métal extrême.
L'image à parfois primé totalement sur la musique: il faut se tatouer, porter de la marque, parler de cul.
La musique , elle , sera relégué parfois au troisième plan.
Ces apprenti musiciens , avec leur "fuck" qu'il dégoise à tout bout de chant , bricolent un "son" et se disent transgressif en conciliant surtout rap et métal, deux styles et deux publics difficilement réconciliable, bien aidé en cela pourtant par des groupes comme public enemy, run dmc et anthrax qui avaient déjà préparer le terrain avant avec une certaine réussite.
Korn fut ensuite "l'inventeur" du "neo métal".
Si korn à un son intéressent et un charme certain , il à engendré derrière lui des groupes bien plus discutable ...dont ce limp bizkit !
Et bien nous y voila ... que dire de ce groupe et de ce disque, avec sa pochette sympa qui tente néanmoins de tromper les amateurs de pur hip hop.
Rien de réellement mauvais pourtant si on est un tant soit peu réceptif à cette musique, à cette fusion.
Par contre médiocre, oui ce serait plus le mot.
C'est l'époque ou on cru bon d' étirer inutilement les albums.
Voila un album qui dure 65 minutes et qui propose plus de l'anecdotique que de réelle cartouche.
Les amateurs de cette fusion, qu'on à appelé "nu métal", nous diront que l'album est mauvais car le groupe commençait à se la jouer déjà commerciale (c'est leur 2èm album) .
Pourtant un de titres les plus posé, "re arranged" ,avec un coté atmosphérique plaisent et une touche électro s'en sort parmi les meilleurs titres de l'album. Un des plus travaillé et un des plus long (6 minutes)
Tout comme "N2 gether now" avec Method man, titre sans guitare saturé, 100 % hip hop us, très bien foutu.
En plus, le flow de Durst n'est pas dégueu et ça passe super bien avec celui totalement différent de Method Man...
Donc pour moi, le problème ne vient pas du style abordé plus light et aussi plus hip hop que le 1er album.
Le problème vient d'un album qui manque clairement de variété et d'un genre redondant comme pas possible et heureusement que les deux titres que j'ai cité précédemment lui sauvent un peu la mise !
Car, pour le reste, à part une production plus lisse et un chanteur qui crie un peu moins que d'habitude, on cherche encore le coté "sophistiqué et lissé " de la musique.
Bref, en tout début d'album, limp bizkit allonge 3 titres sympa (just like this ; nookie, break stuff) qui s'enchainent bien ... pour faire bonne figure et ne pas décevoir celui qui vient d'acheter le skeud.
Bon c'est du neo métal : un mur de saturation guitare, un gimmick de batterie , un refrain couplet à 20 seconde chacun , le tout en boucle....On s'est pas foulé dans le traitement des morceaux
C'est pas le st graal. ça tourne en rond mais bon ça passe, ça reste efficace sur ces passages là.On y retient au moins quelque chose.
Et puis, enfin, il y a John Davis de Korn sur un morceau pas inoubliable ("nobody like you") mais avec quelques bonne chose... et puis il se démarque un peu du reste peut être justement à cause d'avoir John Davis en guest...
Le reste de l'album , par contre, reste purement anecdotique quand ce n'est pas très mauvais.
Et, bien sur, tous les titres sont quasi tous construits sur le même moule que les 3 autres titres purement néo métal...
Don't Go Off Wandering"; "9 Teen 90 Nine" ; "no sex" ; Show Me What You Got ; "trust", "a lesson learned" et à la fin, une outro inutile ou on cherche encore la musique et qui s'étale sur 7 minute (soit le plus long titre du disque, quel foutage de gueule)...
Fred Durst et ses sbires aiment faire des "fuck" à tout va c'est certains mais là leur fuck, il nous les destine carrément en osant chier des conneries pareil sur un cd qu'on paie 20 Euros.
Enfin, voila un album ou on à 7 ou 8 pistes qui se ressemblent, qui tourne en rond, qui utilisent toujours les mêmes ficelle et surtout qui n'ont rien de mémorable.
Et puis, il faut aussi le supporter Fred Durst, qui sans être un grand chanteur, fait le job mais ses tics vocaux et ses grognement à outrance ...
En roue libre sur plus de 70% du matériel, limp bizkit propose un album trop balisé et parfois trop médiocre pour s'imposer comme un bon disque.
La pochette laisse supposer une musique généreuse , qui en jettent (à l'image des meilleurs titre du disque) .
Le contenu, par contre, est globalement balisé, répétitifs et parfois bien trop médiocre.
Bref, à part quelques morceaux, ce disque n'est pas franchement inoubliable.
3/10.
#WR