Chronique 62: Mastodon, Once more round the sun

Salut comme promis , la chronique du dernier MASTODON !#CDW

Mastodon : Elus d’une génération ?

Mastodon à toujours navigué en eaux troubles , difficile à cerner artistiquement , la bande fait office de véritable ovni dans le paysage metallique , hybride entre plusieurs style et la personnalité à part de ces membres , le groupe avait commencé avec un metal accès bourrin à la grosse voix et aux riffs de plomb , mais voilà Mastodon a changé , et c'est sur le magnifique Crack the Skies que tout débuta , avec un chant dans le style d'un ozzy osbourne et une ambiance aérienne voir psyché .
 

Je vais pas faire un résumé complet de leur carrière, google est là , donc passons à l'album .

Il faut savoir que Mastodon à créer une sorte d'hybride unique , un style de metal mélangeant le rock , le thrash , le doom , le sludge , le progressive , le psychédélique et j'en passe , difficile en effet de leur coller une étiquette tant leur album différent l'un à l'autre , le groupe ne s'imposant aucune limites dans la creation , il est fort possible que certain adule « Crack the Skye »et déteste « Blood Moutain » vu qu'il n'ont rien en commun , il faut aussi noter que Mastodon dispose de trois chanteurs aux timbres différents et qu'ils alternent souvent comme pour casser la routine et préserver l'effet de surprise . Encore une fois j'insiste sur le fait que ces musiciens, se considèrent avant tout comme des peintres que comme des performers, mais cela ne les empêche pas d'assurer comme des bêtes, la maitrise technique de ces membres est époustouflante, je reste toujours Béa d'admiration devant cette batterie monstrueuse qui était jadis leur marque de fabrique la plus reconnus.

« One more round the sun » est très diffèrent de Hunter le précèdent album , rien qu'à voir la pochette , psychédélique à souhait on sent que le ton de l'album sera plus accès sur ce plan là , c'est à dire un mélange de Metal brut et de rock à tendance psychédélique .

Magistral entré en jeu avec le terrible "tread lighty" et ces riffs de déménageurs qui déboule aprés une intro sous LSD , la voix est rauque , la batterie fait des prouesse ( toujours au sumums) , le refrain est déterré par les membre qui le reprennent en chœur et le final s'envole littéralement avec des solos ahurissant .
"The Motherload "est sans conteste le hit de l'album: irrésistible sous tous les point de vue teinté rock avec cette 'entré en matière ou la batterie rafale comme jamais et le "groove" de la rythmique qui fait des vagues , la voix si particulière se fraye un chemin pour scander ce refrain fédérateur , je laisse aux amateurs le soins d'apprécier ce solo abrasif .
Les morceaux s'enchainent et le groupe alterne , on est prévenus "Hight Road " le premier clip et single de l'album se dévoile , tout en force , la voix se veut énervé , le riff sourd , la rythmique éléphantesque , mais le groupe nous claque un refrain lumineux et jouissif , un contraste saisissant pour un titre indispensable , un gros moment . J'en profite pour vous orienter sur le clip qui est vraiment énorme, et franchement cool , surtout si vous aimé les jeux de rôles et les vikings !

« One more round the sun » n'est pas vraiment à l'image d'une boucle comme son nom l'indique , la continuité dans la qualité est là certes mais la musique semble à chaque fois s'échappée de notre emprise pour voguer à ses propres fantaisie , tout comme le titre éponyme qui est franchement dur à décrire tout comme Mastodon , ce mélange savoureux entre Thrash primaire et Prog sous amphétamine .

Dans ce buffet à volonté on s'extasiera sur " Chime at Midnight" tortueux et brutal à la fois avec encore une fois une rythmique à la M249 superposé à un chant sulfureux et corrosif, on s'étonnera sur "Ember City" qui nous délivrera encore un subtils mélanges d'influences et sur l'entrainant " Aunt Lisa" qui avec rythmique galopante, son chœur trashy qui nous rappellera Destruction de la grande époque et ses variation insistante fera guise de véritable offrande du groupe.

Mon gros coup de coeur de cette fin d'album sera bien entendus " Asleep in the Deep" et son introduction fantomatique, ce titre est un véritable diamant noir, la voix spectrale ajoutera une touche de drame à cette ambiance torturé qui y est tout simplement incroyable : excitant et effroyable en même temps le refrain vient de loin ne pourra pas vous laissez insensible.

Le final de l'album ne dérogera pas à la règle , Halloween qui mariera tempo rapide , refrain délicat , solo de taré une bonne dose de groove est véritablement un pur régale tandis que l'obscur "Diamond" viendra boucler la boucle dans une cassure total , lourd , agressif et épique la fois ( et ce final de dingue ) .

Mastodon est en place et on peut que être admiratif devant la régularité et la volonté novatrice de la musique que ces gars d'Atlanta ont développé, une musique puissante et surprenante à chaque opus, ils s'imposent aujourd'hui plus que jamais comme l'un des derniers espoirs d'un genre mourant, à bout de souffle .

Note 4,5 / 5

Les plus :
La pochette véritable oeuvre d'art
La production éclairée