Chronique 61: Iron Maiden, X Factor
Avant c’était vraiment « In » de taper sur cette galette, de pourrir ce bon vieux Blaze qui chante comme un cul extr
C’était assez fastoche faut dire ! Et puis dire du mal de Steve Harris c’est un blasphème lui le meilleur joueur de basse du monde et tout et tout on avait l’air intéressant auprès de son petit cercle de vipères, on rigolé bien quand même ouais c’était la années 90 !
Bien heureusement elles sont finit, bien loin derrière, on n’a pas vraiment remonté le niveau avec les années 2000 (qui l’eu cru) mais le point positif c’est que bien loin de tout se ramassis de merde, on peut enfin discuter en paix et avoir un point de vue neutre et rafraîchissant sur cet album, oui je parle de ce fameux X Factor qui fut jadis tant contesté.
Ce qui est assez amusant au final c’est de voir que le public métal en général ne vaut guère mieux que les autres qu’il a cristallisé tout sa rage de voir partir son idole ( brousse dique ine sonne ) dans une seul et même personne : son remplaçant .
C’est encore plus amusant de voir les mêmes bananes se palucher sur AMOLAD ou Dance of Death alors que ces albums ne font qu’appliquer la recette mis en place par Harris sur X Factor , car X Factor en plus d’être un album magistral c’est aussi un peu le début d’une nouvelle ère dans ma musique d’Iron Maiden , et le début de la fin selon certain .
Le choix d’Harris a été louable ( pour une fois ) il à choisit un chanteur aux antipodes de l’ancien , la ou Judas Priest avait choisi un clone , non Harris à voulut rompre avec cette mode des chanteurs aux timbre aigu et puis il faut dire qu’il avait sans doute en tête la mise en place d’une musique plus longue et plus complexe et carrément plus sombre , le choix de Blaze Bayley était donc parfait , c’est sûr que Dickinson aurait pu très bien remplir le rôle ( il est très doué ) mais la voix grave de Blaze ajouta une touche , un peu comme un glaçon dans un café , une sorte d’électrochoc , un appel au renouveau . Malheureusement Harris avait un peu sous-estimé son aura et celle de Dickinson, il pensa que les critiques se tourneraient sans doute vers lui au départ mais il n’en fut rien, l’abattage de saloperies en tout genre c’est Blaze qui dut les subir, et même si Harris fit tampon un peu au début, il le lâchera totalement sur la fin … décevant.
Moi je le trouvais cool ce Blaze , débardeur , casquette à l’envers , des bon gros bras , une tete de tueur , un chant bien gras , plein d’énergie , plein de bonne volonté , il avait une bonne bouille ,et surtout on voyait d’entré que le mec ne triché pas …
Avec le recul je crois que si cet album n'a pas eu le succès qu'il méritait c'est par ce que le public enfin la majorité n'a pas compris le but , le projet en lui-même , cet album n'a rien à voir avec un album de heavy metal simpliste et accrocheur , non cet album est un renouveau , une sorte de concept sombre , une expérimentation .
The X Factor : Une fureur Froide
Sign of The Cross est sans aucun doute l’un des plus grands morceaux jamais composé par Iron Maiden , 11 minutes d’une classe inouïe , une palette de passages magiques , des break ténébreux et des enchainement sombres et glacials , ce titre lance représente presque à lui seul la quintessence d’Iron Maiden , avec cet intro lente mais saccadé par moment , alors que le rythme s'accélère et s'intensifie la voix profonde et de Blaze s'élève pour répéter inlassablement ce refrain mémorable , et nous conduit alors dans son antre , The X Factor est lancé
Lord of The flies est un hit en puissant, avec cet intro mémorable et cette variation pré couplet , Blaze tranche dans le vif , ça voix colle parfaitement à l’ambiance ,
« I dont want existence to end »
Les frissons sont toujours là c’est dire, et ce refrain, quel refrain, bien que répétitif il semble que je ne m’en lasserais jamais idem pour cette reprise post-solo et ces « ho ho ho » , c’est à la fois simple et ravageur .
Alors que « Man on The Edge » trace la route, toujours en plein dans le mille quoi que quelque peu plus speed , après un intro irrésistible , la basse de Steve Harris galope comme au bon vieux temps , Blaze bayley fait du petit bois , et la c’est l’explosion « faling dowwwwwnnn » encore un refrain simple et répété limite en boucle , mais que voulez-vous , le heavy metal c’est aussi ça parfois , et le résultat et tout simplement addictif , et puis il y a aussi se fameux solo dans la veine des grand standard Maidenien , la dualité des guitares bat son plein c’est que du bonheur .
L’album s’enlise lentement dans la noirceur, la mélancolique et monotone « fortune of war » et lui aussi une franche réussite, quel atmosphère, Blaze fait des merveilles dans ce registre qui pourrait se déterminé par un mélange de tristesse et de distance , il semble si prés et si loin à la fois , de plus la composition et le son et en rupture TOTALE avec ce que Maiden avait pour habitude de faire , et je comprends que les fans furent dérouté mais pour autant quel délice , on ressent bien à l’écoute de ce titre que Harris à développer un gout prononcé pour ces morceaux aux relent progressifs . Avec ces « tiroirs » , parsemés de variations rythmique de montées épiques et de la dualité Gers / Murray , Harris tiens sa recette , qu’il usera jusqu’à la moelle d’ailleurs .
L’album s’enchaine, avec homogénéité parfaite, un véritable bloc , le sous- estimé et pourtant génial « Look For the Truth » ou Monsieur BLAZE BAYLEY excelle dans ce registre de conteur noir avec ce début ténébreux qui déboule vers des rafales de couplet « in your face » et des « oh oh oh » poussif pour certain, géniaux pour d’autre, moi choix est fait.
Alors qu’Iron Maiden enchainera avec une régularité exemplaire et toujours dans ce registre avec « Aftermath »
Cette rythmique carré ou Blaze Bayley enchaine parfaitement sur les couplet, il fait le job il reste dans son rôle, sa voix grave est parfaitement adapté au ton du morceau, alors qu’il entame le refrain avec grande classe , le break agrémenté de plusieurs fantaisies guitaristique jusqu’au moment fatidique ou Blaze scande
« I' m Just a Soldier »
Et la attention les oreilles quel solo de Dave Murray ! parfaitement dans le ton, la seconde guitare viens transcender le tout jusqu’à la reprise du refrain langoureuse avec une rage contenu dans le chant.
Beau tout simplement.
« Judgment Of Heaven » est un titre assez original, un chant savoureux et un refrain bien léché avec un accompagnement un peu linéaire certes mais franchement dans le ton, cette chanson pourrait devenir un véritable chef d'œuvre mais elle manque un peu de puissance et de conviction à certain moment …. C’est vrai qu’avec une explosion plus grande sur le refrain et une distorse plus cassante, plus lourde le titre aurait pu côtoyer les sommets.
Les sommets Maidenien parlons-en, le groupe a gardé au chaud le meilleur pour la fin avec « The Edge of Darkness » et « The Unbeliever » qui font partis de mon top dix perso du groupe
Après une entame en douceur, le groupe déroule, la basse déboule façon « Troopers » Blaze rayonne dans ce registre, alors que les guitares se déchirent, la tension monte petit à petit et Blaze balance ses lignes de chants avec rage, puis la pression redescend pour finalement s’éteindre avec la voix spectrale du chanteur qui semble disparaitre en fondus.
Unbeliever restera la pièce maitresse de cette fin d’album, personnellement ma préférée sans le moindre doute, un titre ambitieux, qui s’étend sur presque dix minutes , à la fois sombre et destructeur ce titre aux multiples facettes fait des ravage , le break est magique à la fois beau et touchant avec une guitare qui pleure littéralement , le tout prend une ampleur nouvelle lorsque Blaze relance la machine en martelant le couplet comme en début de titre pour nous offrir un dernier baroud d’honneur de ce refrain d’un autre monde qu’il scande avec fureur …. Tout simplement parfait.
The X factor est sans aucun doute l’un des meilleur album d’Iron Maiden , de par son originalité et sa prise de risque , il n’est reconnu à sa juste valeur qu’aujourd’hui même si il reste tout de même largement controversé . L’album souffre quand même d’une production faiblarde et qui a pris un sacré coup de vieux aujourd’hui mais qui reste quand même acceptable.
Note 4,75 / 5
Les plus :
-Une petite révolution, une initiative.
-Blaze Bayley au top.
- Une atmosphère prenante
Les moins :
La production un peu poussiéreuse
La pochette ( surtout la version censuré ) qui est bien terne
#CDW