Chronique 59: 40 WATT SUN, The Inside Room
40 WATT SUN : The Inside Room
QUAND LA NOIRCEUR BRILLE
Derrière ce nom énigmatique se cache un groupe encore plus énigmatique, venus de Grand Bretagne ce groupe fondé à la fin des années 2000 est composé de musiciens aguerris (notamment avec le groupe Warning) nous livre ici une version personnel, à la fois sombre et lumineuse de leur image, de leur idée du Doom Metal.
5 morceaux, 5 blocs d’une dizaine de minute, et un long fleuve mélancolique et monolithique, un véritable voyage en eaux claires, il faut le dire le groupe à réussis à créer ici une atmosphère complètement insensée, emprunte d’une profonde mélancolie mais avant tout d’une sincère beauté.
La beauté de la musique que les musiciens de 40 WATT SUN on enfanté et tantôt sombre tantôt chatoyante , la voix claire et emplis d’un feeling incroyable du chanteur s’élève , s’envole et plane au-dessus d’une lourdeur extraordinaire de légèreté ( je me comprend ) c’est simple je n’ai que très rarement vu une telle nuance ,subtile et magnifique à la fois entre un chant aérien qui semble défier la gravité et une musique qui semble représenter l’apesanteur , celle même précise de laquelle le chanteur s'extirpe à chaque ligne de chant … le constat est bluffant , incroyablement réussis , à la fois sensible et puissant .
The Inside Room est une peinture de grand maître, l’un des rares albums ou la force côtoie la sérénité de façon aussi fluide et je dois dire que j’ai rarement était aussi impressionné dès la première écoute ( c’est pour dire ) .
Etant amateur de DOOM METAL , j’avoue ressentir une certaine lassitude au style funeral doom et ses dérivés , le chant caverneux n’ayant que des effet assez limité dans le temps sur ma personne , ici il n’est pas question de ça , je savais avant d’écouter ce groupe que le chant serait clean et clair et c’est pour cela même que je l’ai choisis , ici pas des growl pas de hurlement , non juste une voix légère et limpide , qui semble être l’unique phare nous guidant aux travers d’une mer d’ombres .
L’album chaines avec une fluidité incroyable, « Restless » et sa fin mélancolique restera mon coup de cœur pour la simple est bonne raison que j’ai découvert le groupe grâce à celui-ci, mais ne vous emballez pas aucun morceau ne sort vraiment du lot tant la qualité et à son apogée du début jusqu’à la fin.
Entre musique et poésie, « The Inside Room » plane au-dessus de nos tète avec une grâce fabuleuse, en misant sur un chant clair et sur cette fluidité par apport à une lourdeur extrême c’est dans la nuance que 40 WATT SUN à réussis son coup avec « The Inside Room » et nous offre ici un véritable joyau, qui brille, qui brille fort.
Note 6 /5
#CDW