Chronique 57: Judas Priest, Redeemer of Souls

                                      Résultat de recherche d'images pour "Judas Priest, Redeemer of Souls"

Salut les amis , voici ma chronique du légendaire Judas Priest et son nouvel album !#CDW

Judas Priest , est sans aucun doute un de mes groupes préférés , j’ai grandis avec , ils m’ont avec Iron Maiden et autres dinosaures donné l’amour du Heavy Metal , cette formation restera à jamais gravée dans mon cœur , jamais je n’oublierais toute ces heures passées à écouter leurs albums .Tout ça pour dire qu’il est toujours difficile de donner un avis sur ce genre de groupes connaissant leur histoire et ce qu’ils représentent dans notre vie et celle de milliers d’autres personnes, qu’on se le dise Judas Priest ne fait pas du Metal , Judas Priest est le metal . Cette nuance est assez importante surtout de nos jours avec l’avènement de toutes cette merde de Metalcore (entre autre) et leurs fans débiles qui viennent cracher sur les pionniers, ceux qui sans rien n’aurais été possible, et je le dis sereinement et avec solennité ainsi tout le respect que je leurs doit : A Genoux devant Priest bande de fils de putes !

Voilà c’est dit ! On va pouvoir passer à la chronique de ce Redeemers Of Souls .

Six ans, presque sept à me torturer chaque jour en attendant la relève ! Après un Nostradamus M A G N I F I Q U E , concept album mêlant heavy metal et orchestration symphonique formant un opéra metal exceptionnelle et qui restera à jamais comme mon album préféré de l’histoire , je savais très bien que Redeemers Of Souls ne serait pas à la hauteur , je ne m’y attendais pas et le groupe avait confirmé son désir de revenir au Metal de base , le heavy classique et parfois simplet .

Une régression, une marche en arrière, voilà comment j’ai vu cette orientation au départ, le choix de la facilité, de la médiocrité comment un groupe qui avait réussis à élever sa musique pouvait revenir sciemment à quelque chose de plus modeste … manque de courage ? D’ambitions ? Plutôt un choix personnel ou une volonté de renouer avec le beauf moyen fan de Judas Priest …

Redeemers of Souls contient 13 titres et on en rajoute 5 de plus sur l’édition bonus, certains dirons qu’ils se foutent pas de notre gueule, d’autres dirons que c’est du remplissage, de mon cotés je serais entre les deux.
Un petit mot sur la prestation du METAL GOD , Rob Halford , je fais partis de ceux qui comprenne qu’un homme de plus de soixante ans n’a pas les même capacité qu’un homme de vingt ans , je le retrouve avec plaisir , bien qu’il semble fatigué par moment et pas franchement toujours convaincant , je ne le descendrais pas , son boulot sur l’album est moyen , mais il n’est pas aussi mauvais que ce que j’ai pu lire , c’est clair qu’il nous percera pas les tympans comme sur Painkiller mais sérieux que ce qu’on en a foutre ? D’ailleurs les vrais connaisseurs vous dirons que le chant de Rob Halford c’est avant tout de la mesure et de l’alternance que des cris aigues et perforants qui ont été popularisés notamment dans les années 90’s.

Redeemers of Souls est une sorte de synthèse de la carrière de Judas Priest , le groupe piochera ainsi dans pas mal de ses périodes , sans aucune ligne directrice , aucune connexion , ce qui a pour résultat un gros bordel , l’agencement des titre est une véritable catastrophe il faut le dire on ne comprend pas trop qu’on passe d’un titre à la sauce 80’s à un titre taillé heavy 2000 en passant morceau au riffs bluesy … bref le gros point noir de cet album et ce manque de cohérence total dans l’orientation et l’enchainement des titres , on a plus l’impression d’avoir à faire à une compilation qu’à un véritable album, de plus le thèmes abordés sont décevant , très , trop clichés , surtout après Nostradamus , nous parler de Dragons , de Motos et de toutes la panoplie beauf heavy méga kitche , ça la fiche mal je trouve , et c’est bien dommage .

L’album début sur « Dragonaut » titre de heavy classique, un refrain un peu poussif, pas grand-chose à signaler un titre ni bon ni mauvais, qui reste quand même en dessous des standards Judas Priest . Le titre éponyme, restera l’une des seule (l’unique ?) vrais bombe de l’album, un riffs atomique comme on aime, et chanteur qui ne se ménage pas, un refrain explosif agrémenté par une remontée et des chœur lointain en mode épique, rien à redire un régal ! D’ailleurs le groupe nous lâche l’énorme « Halls of Vahalla » qui dans la même veine ma profondément conquis , petite intro mélodique en crescendo , putain de riff de biker et hurlement à l’ancienne , rien à dire du heavy pur et dur , classique mais efficace , à noter le cotés Painkiller prononcé .

Il est vrais que le début est franchement bon , la qualité est au rendez-vous ya rien à dire , Judas Priest balance un heavy simple et efficace sans autre ambition que de riffer et d’accrocher , « Sword of Damocles » et son début qui nous rappellera « Sin after Sin » par moment est sympa , bien que le refrain semblera un peu faiblard , le tout est bien construit , bien enlevé ça reste du bon travail mais pas de quoi se relever la nuit , on pourra voir dans « March of The Damned » une envie de revenir au son classique de Judas Priest , celui de « British Steel » bien que le titre restera poussif notamment dans l’interprétation on pourra quand même se réjouir de ce clin d’œil qui sans être transcendant restera forcément plaisant .

De la qualité mais rien d’impressionnant donc, et c’est vrais que quand on s’appelle Judas Priest faire du Heavy Metal lambda et s’en satisfaire ne suffit pas, pourtant on peut dire « Down in Flame » et son intro savoureuse nous procure un regain d’intérêt, doté d’une mélodie accrocheuse et d’une rythmique « in your face » ainsi que d’un refrain accrocheur qui fait mouche .

Malheureusement Judas Priest va s’enliser lentement mais surement avec des titre banals , qui sans êtres franchement mauvais n’apporte pas grand-chose à l’album « Hell and back » ne marquera pas les annales , « Cold blooded » quant à lui fera un peu mieux , avec une ambiance un peu plus torturé et un refrain pas mal fichus tandis que l’enchainement du bourrin « Metalizer » et du rock and roll « Crossfire » se rapprochera du naufrage , franchement on a du mal à les suivre .
Je m’explique :
Le premier est un morceau de heavy modern typé « Angel of retribution » avec un refrain à l’arrache presque moisit, baigné dans une banalité sans nom, le second un titre au riff rock and roll chaloupé avec encore un refrain poussif martelé en boucle sans la moindre conviction, bref le gros point faible de l’album.
La sensation d’essoufflement ressentis au milieu de l’album ne fait que me confirmé dans mon avis, à savoir que le groupe a opté pour trop de titres, franchement 8 titres voir 10 aurait été un meilleurs choix.
« Secret of The dead » alternera le bon et le moins bon, encore un titre sans plus, bien que le final sauve un peu le titre de la médiocrité.

La toute fin de l’album encore inégale avec un « Battle cry » typé guerrier et speed à la fois, et un « Begining of the end » qui sera un mid tempo à la sauce 70’s, classique et assez efficace mais dépourvue du moindre génie pour le premier, plat mais nostalgiques pour le second, chacun s’équilibrera dans ses qualités et ses défauts, mais encore une fois on peut se poser la question de l’agencement des titres qui reste parfaitement illogique.

Un avis mitigé donc pour cet album qui aurait mérité moins de remplissage, plus de prise de risque et de continuité, mais qui reste forcément attachant et absolument essentiel pour tout fans de heavy metal (les autres cassez-vous), on est partagé entre le bonheurs de les revoir après 40 de carrière et un peu déçus car on sait qu’ils peuvent faire bien mieux .

Que dire de la production sinon qu’elle n’aide pas le groupe à sublimer ses morceaux , je me demande comment un groupe en 2014 peut nous balancer une bouillie pareil , c’est franchement de la merde ou je m’y connais pas , que ce que c’est que ce putain de son de merde ( putain merde les guitares ) , je sais pas de quoi ils se servent mais c’est affolant de voir que l’âge peut avoir des conséquence ravageuse sur l’audition , l’importance d’avoir un son aiguisé et clair est presque cruciale surtout quand on a pas grand-chose à dire , il devrait passer un coup de fils à Primal Fear pour loué leur studio et leur producteur par ce que là c’est presque honteux , on aura beau me dire que c’est pour rendre l’album plus raw , plus authentique , plus live , moi je n’y vois que des excuses pour dire : on a un son de merde mais c’est notre choix .

Les plus :
-La pochette et l’édition Deluxe ça fait plaisir
-Le plaisir des choses simples
- Le retour du Priest

Les moins :
- Manque de logique dans l’enchainement des titres
- Trop de titres pour peu d’hymnes
- Un son décevant ( voir merdique )
- Les lyrics d’un gamin de dix ans

Morceaux Stars
Redeemers of Souls , Halls of Vahalla , Down In flame

Note 3 /5 5 ( à l’arraché car c’est Judas)