Chronique 55: Voyager, V

Voyager : V

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Bonjours les amis, voici ma chronique du dernier Voyager qui est une véritable petite merveille de Metal mélodique.

Et oui encore un album de prog metal , encore un groupe signé chez Nightmare Record , on va finir par croire que je bosse pour eux vu les notes que je distribue , mais que voulez vous , Anubis Gate , Teramaze et Voyager sont tout les trois liés à Nightmare Records et ils ont tous sortis un album en 2014 coup sur coup … le pire dans cette histoire c’est qu’ils sont tous excellents.

Voyager est un groupe de prog metal Australien ( encore des australiens !) qui officie dans un style un peu particulier , un prog metal léger et moderne , avec un aspect « electro » tanto performant tanto envahissant .

Les reproches que j’aurais fait au groupes sur ses précédents albums étaient premièrement un son ,une démarche et un aspect musical beaucoup trop inspiré des Maitres du genre que sont Anubis Gate ,bien trop semblable par moment ,les influences du groupe étant sensiblement les même que les homologue Danois cela pouvait aussi s’expliqué mais la frontière entre la copie et l’inspiration fut maintes fois frôlées ( c’est mon avis ) , et secondement un envahissant gout pour les fioritures moderne et les son électronique qui pour moi dénaturé un peu leur musique .
V est un album gentil, il ne contient pas un enchainement destructeur d’énormes riffs ou des rythmiques de fou comme leur collègue de chez Teramaze ( bien que des titres comme Oprheus ou Domination Game ne soit pas en reste de ce cotés ) non ici la démarche sera plus de délivrer un Metal mélodique au relents progressifs, un peu un mélange du fabuleux Nine de Circus Maximus et de Horizons de Anubis Gate .

Que puis-je dire sur V ? Et bien que premièrement ce soit une franche réussite, accessible, immédiat et efficace dans ce qu’il cherche à apporter mais pas simpliste pour autant, l’amour du détails et plus fort qu’il n’y parait et un peu comme Horizons de multiples écoutes permettrons de déceler nombre de subtilités franchement bluffantes .

Les titres s’enchainent avec aisance et l’album s’écoule dans vos oreilles comme une fraiche rivière en été , alors que l’album débute avec le lancinant et mélancolique Hyperventilating avec sa petite touche Katatonia , « Breakin Down » est quant à lui le HIT en puissance de l’album , accrocheur et irrésistible , effet immédiat et addictif un titre tailler pour attirer le client c’est clair

En ce qui concerne la production , on a affaire ici encore à un son polis ,
ultra lisse et ultra limpide , et moderne , l’album sera parsemé de quelque fantaisies électroniques que certains puristes auront du mal à accepter , mais qui pour les habitués se marient parfaitement à l’ensemble .

V est un album simple , et simplement beau , le groupe fait preuve d’une grande sensibilité notamment sur des titres comme « a beautiful mistake » ou « embrace the limitless » touchant et déchirant .
La richesse et l’alternance de la set list est franchement louable, prenons en exemple ce « Peacekeper » travaillé et façonné à la perfection dans les standards progressifs que l’on peut trouver chez les mastodontes du genre, les refrains sont pour la plupart du temps de véritable bijoux , c’est assez déconcertant comme le groupe aime tout chambouler comme sur « it’s wonder » aux ambiances multiples , à la fois terrible et enjoué ( écoutez un peu la fin ) .

Il est clair que on est en présence d’une œuvre mélodique de grand cru, tout
est étudié et façonné dans le but de nous emporter, parfois imparable, parfois surprenant V recèle de coup d’éclats , certain qui sautent aux yeux , d’autres qui se révélerons au fils du temps et des écoute .

« The Morning Light » (reprise d’un de leur ancien morceau) est toujours aussi captivant, avec à la fois un cotés épique dans la première partie , puis se refrain à la fois magique et fédérateur ou le chanteur usera de sa voix claire puis rauque avec l’intervention ponctuel des claviers : beau tout simplement.

L’album se conclura avec entre autre « summer always come to an end » et
« season of edge »
Toujours dans la même démarche, sans aucun accroc, parfait vraiment parfait.

Bien qu’étant fan de Thrash Metal et ayant moi-même côtoyer les extrême, je n’ai jamais renié ce cotés mélodique à la fois clair et pure celui qui s’impose à chaque écoute de V , sans êtres de l’ampleur de Nine , ni de Horizon , Voyager n’a pas à rougir de la comparaison , et bien qu’étant un album parfois gentillet sur la forme il n’en demeure pas moins puissant sur le fond et c’est bien ça qui compte au final .

4,5 / 5

Les plus :
Des compositions variées et touchantes
Une production claire et moderne
Un album accessible à tous
Un bel effort d’écriture sur les lyrics

Les moins
On peut juger cet album trop grand public (c’est le revers de la médaille)
Le Cover , ils nous avaient habitué à un peu mieux

Morceaux Stars
Breaking Down , Morning Light , Hyperventilating , it’s a wonder

 

#CDW