Chronique 45: Anubis Gate: Horizons
Salut à tous , seconde chronique cette fois de Prog Metal avec Horizons le dernier Anubis Gate (official)
Anubis Gate : Horizon
Le Danemark est-il l’un des derniers bastions du Metal dans le monde ?? assurément oui, alors que beaucoup de nos espoirs pour le genre se tourne vers ses grandes sœurs Norvège et Suède ont à tendance à oublier ce pays merveilleux qui est le Danemark et aussi les groupes qu’il a enfanté tel Pretty Maids et Dysneyland After Dark pour le heavy , ou les vétérans du Thrash que sont Artillery .
Anubis Gate fait partie de ces groupes de métal à la réputation grandissante dans le petit monde du prog danois, à l’instar des Royal Hunt, des Beyond Twilight et Wuthering Heigh ou encore Phonomik et Third Eye , leur réputations à vite traversé les frontières de l’Europe , et c’est ainsi que le groupe signa e 2010 avec le label américain Nightmare Record dirigé par une légende en la personne du chanteur Lance King ( qui évolua dans la formation danoise Pyramaze tiens tiens )
Après des début prometteur avec Purification et la consécration de leur première ère avec le fabuleux A Perfect Forever (qui restera pour moi leur meilleur), le départ du chanteur très heavy ( et formidable) Torben Askholm prouva la volonté du groupe de s’enfoncer un peu plus dans le prog en s’éloignant de ce mix entre heavy et progressive dont ils avait fait leurs marque de fabrique .
Sous la houlette de leur ancien membre Jacob Hansen véritable institution du métal danois et producteur hautement renommé dans la sphère progressive le groupe a su au fils des albums se moderniser , se perfectionner ,notamment dans les composition et dans le rendus collectif de leurs effort individuels .
.Le travail de Hansen c’est fait immédiatement sentir par son approche du son, octroyant au groupe un son d’une clarté invraisemblable, à la fois lisse et puissant.
Horizons
Je vais la faire courte sur le changement de line up qui à vue l’arrivée de Michael Bodin ( third eye ) et Morten Gade Sorensen ( wuthering heights ) à la place de Jesper Moller Jensen et Morten Sorensen ( ouais il s’appelle pareil ) , ce changement ne se fera pas vraiment sentir sur cet album pour la bonne raison que la musique avait déjà été composée à leur arrivée et qu’elle porte la pâte des anciens membres , donc pas de bouleversement majeur sur Horizon , on verra pour la suite .
La chronique de cet album est assez facile dans le sens où je n’ai pas forcément besoin de trouver les mots pour décrire le travail qu’a fait la bande de Kim Olesen, il faut savoir pour conclure cette petite introduction que bien qu’ils sont des musiciens professionnelles , aucun des membres du groupe ne peut subvenir à ses besoins avec l’argent des disques , en effet chacun d’entre eux possède un travail , comme Kim Olsen qui est professeur de piano et de guitare , ce qui rend leur tâche encore plus admirable .
Pour ce faire pardonner du retard dans la réalisation de l’album prévus le groupe avait offert aux fans trois morceaux gratuit , deux reprises et le premier morceau de l’album « Destined to Remember » ( et en plus ils sont sympas) , un morceaux envoutant aux riffs en acier qui déboulent superposés à la voix claire et limpide de Henrik Fevre qui fait des prouesse , on notera aussi ce jeux de batterie complétement dingue avec une sorte de gâchette à cymbales ( concentrez-vous dessus , c’est du non-stop ) , le break s’estompe pour laisser place à une reprise monstrueuse digne des plus grands , Anubis Gate frappe fort d’entré de jeux , et quel solo !!
Anubis Gate est un groupe à la touche facilement identifiable ce sons à la fois moderne et synthétique ( assumé ) mêlé à une sensibilité musical exacerbée donne en rendus à la fois surprenant et accrocheur , c’est à la fois du metal mais aussi de la musique qu’un non initié peu apprécier , la recette fait d’ailleurs des merveille sur Never Like This , titre hautement addictif , ou la voix de Henrik Fevre porte le début du titre vers des sommets vertigineux !! Alors que le refrain résonne , l’effet de cette superposition de voix angélique sur le chaos organisée de la rythmique explose comme du pop corn dans nos tète , ce contraste fabuleux et la signature d’Anubis Gate , de la puissance sans violence , vous pourrez le noter à aucun moment de l’album la voix de Henrik déraillera , il restera dans un approche absolument non agressive tout en fluidité de A jusqu’à Z , cette particularité fait d’Anubis Gate un groupe atypique dans le monde du métal , à la fois original et savoureux
La doublette « Hear My Call / Airways » ne sont que le début et la fin d’une même histoire, toujours dans ce registre cristallin et après une séance de riff dantesque le refrain de « Hear my Call » vous enverra dans la stratosphère, le titre sera agrégée d’un break incroyable à la guitare sèche ou le groupe se joue des codes : excellent.
« Airways »quand à lui à la construction assez spéciale conclura l’histoire débutée dans le titre précèdent, c’est un titre à la fois original (à plusieurs visage) et assez versatile dans sa composition et facile dans son approche (je me comprends), une chose est sûre il ne manquera pas de vous surprendre (le ton est vraiment diffèrent)
La suite de l’album est toujours dans la même veine , le riffs et la rythmique monstrueuse de « « Revolution Come Undone » vous rappellera pourquoi le groupe est dans le bac Metal , alors que Breach Of Faith à la fois subtile et immédiat portera la musique du groupe encore plus haut , ce morceaux agrémenté d’une mélodie de Mozart ( si je ne me trompe pas ) fait encore une fois preuve de toute la puissance du groupe qui à su développé un prog metal à la fois complexe et accrocheur , sans tomber dans les travers de la masturbation technique comme a pu le voir parfois chez Dream Theater . Et cette reprise post break … du grand art tout simplement.
Il faut dire qu’une attention particulière a été faite aux petits détails sur cette galette, et elle nécessitera plusieurs écoutes attentives pour les percevoir, ainsi des titres comme « Breach of Faith » ou « Airways » dévoilerons de nouvelles facettes à chaque spin, gorgées de nouvelles saveurs.
Alors que le groupe déroule avec le troublant « Mindlessness »aux ambiances travaillées qui rappellerons « The Detached »l’un de leur précèdent album, le morceau titre « Horizons » au pluriels est une petite merveille de mid tempo , à la fois chatoyant et envoutant , je trouve qu’il y à là un vrais moment de poésie émouvant , que ce soit les lyrics ou l’ambiance globale du titre qui se sont inspiré de la pochette ( selon les membres) je dois dire que le rendus approche la perfection .
L’album s’achèvera avec une pièce d’anthologie « A dream within a dream » qui reprend les lyrics et le thème de « Never Like This », c’est une sorte de pont entre le début et la fin de l’album , ce morceau est le plus longs jamais composé par Anubis Gate , avec 14 minutes au compteur dans lesquelles le groupe usera de ses atouts , l’ambiance feutrée retranscris bien le thème du titre entre rêve et réalité tout est fait ici pour coller à l’atmosphère, dans ce monde de l’illusion et de l’onirisme Anubis Gate se perdra un peu et nous avec ( par moment seulement ) .
L’album se conclut avec l’ovni « Erasure » que le groupe définira de «encore » ; un morceau acoustique à fleur de peau, qui nous laissera sur un note mélancolique et un arrière-gout bien étrange.
Il faut aussi louer le fait que le groupe n’a pas voulus à l’image certain groupe de prog nous en mettre plein la vue avec des passages instrumentaux démonstratifs ; en épurant sa musique des fioritures et autre flatteries personnelles , le groupe a su garder un aspect efficace et authentique , la durée des titres globale de l’album en témoigne , entre cinq à six minute pas plus .
Horizon est sans aucun doute dans le top 3 des albums progressifs de l’année, une œuvre majeur de 2014 , alors que le retour d’un concept album se murmure pour l’an prochain.
Note 4 ,5 / 5
Les petit plus :
- Les détails
- Les lyrics
- La pochette magnifique
Morceaux préférés : Never Like This , Breach of Faith , Horizons
#CDW