Chronique 43: Accept, Blind Rage

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J'enchaîne avec ma premiere chro , du dernier Accept , qui est sortis y'à quatre jours !

Accept est l’un des acteur majeur de la scène Allemande , il est sans aucun doute le plus gros groupe de heavy metal Allemand de l’histoire , après un période de disette ; un split et une longue traversée du désert survient une réformation inespérée .Tout les membres d’origines sont là à l’exception du chanteur UDO qui sera remplacé par le ricain Mark Tornillo ( tt quick ) qui dans un registre similaire va faire des merveilles , en effet avec une touche un peu plus sobre et précise et un timbre légèrement plus rauque moins dans la surenchère , il a su conquérir les fans de la première heure ce qui semblait presque impossible à la base. Fort d’un nouveau frontman et d’ambitions retrouvées, les vétérans avait alors réussis le pari de leur comeback délivrant un « BLOOD OF THE NATIONS » à la fois rafraichissant et tonitruant sur les bases d’un heavy metal sur vitaminé et modernisé
La version 2 .0 de Accept faisait des miracles, c’est simple « BLOOD OF THE NATIONS » est tout simplement l’un des meilleurs albums de leurs carrière. L’euphorie retomba néanmoins avec le successeur « stalingrad » qui passé l’effet de surprise semblait plus quelconque moins dense et moins accrocheur.

Blind Rage
L’album est encore signé chez NUCLEAR BLAST , cette fois si le retour de Andy Sneap ( megadeth , kreator , exodus , blaze bayley ) qui avait déjà officié sur le magnifique « blood of the nations » se fait bel et bien sentir , son absence sur «stalingrad » avait été un vrais préjudice, à ces cotés les onze titres qui composent l’album son doté d’un son de Panzer , à la fois clair et puissant , une production Germanique comme on l’aime .

Accept joue toujours dans la même cour rien d’innovant, rien de flagrant juste un bon heavy metal à l’ancienne avec un son aujourd’hui, la recette a de quoi plaire aux fans de Heavy du monde entier .

Après un entrée pour le moins banal mais efficace avec « Stampede » , « Dying Breed » fera office d’amuse-gueule , toujours dans le style particulier d’Accept , Tornillo fait des merveilles sur le refrain , jonché d’un petit solo très eighties et d’un cœur plein de testostérone : c’est une franche réussite .
Le groupe d’ailleurs à voulut il semble garder un aspect compact dans sa musique, l’album ne sortira absolument jamais des rails, la locomotive allemande fonce droit sans jamais déraillée, les titres sont tous homogènes on sent bien que Accept à un publique à fédérer.
Après un « Dark Side of My Heart » qui nous rappellera aux bon vieux souvenirs des classiques du groupe :un mid tempo assez efficace ; le groupe décide alors d’abattre sa première carte : « Fall of the empire » est le premier vrais moment fort de la galette, à la fois épique et puissant son riff d’intro chaloupé a de quoi surprendre, Tornillo distille un entrée en la matière tout en feutrée et son teint rauque fait mouche c’est indéniable, alors que les cœur teutons s’élèvent à nouveaux dans le back ground , le refrain est lancé avec toujours les chœurs qui donnent la réplique au chanteur, encore un morceau au tempo modéré mais terriblement efficace.

« Trails of tears »dans la lignée de « Dying Breed » ne décevra pas, encore un titre de heavy à la sauce Accept, parsemé de solos acceptiens comme au bon vieux temps et encore un chœur, histoire de rafler la mise, sans casser la baraque les Allemand font le travail.

« Wanna Be Free » est pour moi le moment fort du milieu de l’album, il est encore un fois doté d’un tempo assez lent, le groupe commence tout en finesse, Tornillo s’élance tout en sérénité , tout semble être automatique pour Accept
Bien sûr que on a flairé le coup , on voit bien ou le groupe veut en venir avec une intro pareille mais le plaisir est pourtant bien présent lorsque le refrains « surgit » , encre un fois en chœurs mais c’est que de bonheur : « we all wanna be free » , c’est simple ce titre est aussi puissant dans l’efficacité de sa composition à la fois simple et fédératrice mais aussi dans le sentiment de nostalgie 80’s qu’elle nous inspire , on se revoit forcément à l’époque ou le Metal était Rois et ça fait vraiment du bien , bien entendus ce genre de titre sonne clichés mais ils sont assumés à fond et moi qui suis de plus en plus dans le Prog Metal , j’avoue que ce genre de titre à la fois simple et immédiat ça me fend le cœur .

« 200 years » énergique et au solo délicieux je dois l’avouer et « Bloodbath Mastermind » qui lui ne restera sans doute pas dans les annales de la musique, ont quand le mérite d’exister.
Accept passe un petit coup en pilote automatique sur cette fin d’album, et je pense que c’est le syndrome des albums à plus de dix titres et hélas ils ne sont pas les seuls.

Accept utilisera encore sa fameuse carte mid tempo avec le refrain clamé en cœur sur « from the ashes we rise » « the curse » et forcer de constater que c’est encore bien fait bien que légèrement répétitif et surement dispensable surtout sur « the curse » qui reste assez poussif ça c’est une évidence.

« The final Journey » est la dernière pièce du puzzle et elle arrive au bon moment pour nous réveiller, les allemands enchainent les riffs avec une régularité implacable et une rythmique en forme de cube à l’image de leur descendant de « Primal Fear » , la fin du morceau a de quoi surprendre , surtout lorsque résonne le fameux « Morning Mood » d’Edvard Grieg’s dans la dernière minute, cette mélodie mondialement connue qui fait office d’ovnis dans la continuité du morceau il faut dire qu’ un theme qui célèbre la vie dans un morceau qui lui parle de la mort c’est assez bizarre je l’avoue , je reste d’ailleurs un peu de marbre devant ce clin d’œil , Accept avait déjà repris des morceaux classiques notamment dans Metal Heart ( tchaikowsky) je pense pas que mis à part la surprise ce genre de référence soit appropriée ( surtout que je peux pas blairé morning mood lol )

Pour conclure Accept en 2014 n’est pas mort , ils ont encore de quoi guerroyer bien que comme je l’ai dit l’euphorie est moindre depuis le « blood of the nations » l’album reste bien plaisant bien que assez téléphoné ( ce qui n’a rien de choquant pour du heavy) on peut s’attendre à mieux , mais on nous a aussi habitué à pire dans le secteurs ,

Au final on peut dire qu’Accept s’en tire avec une bonne claque dans le dos et un « à la prochaine les gars merci »

Pour situer l’album « Blind rage » par apport aux dernières sorties Heavy Metal , il est un peu en dessous du « Redeemer of Souls » de Judas Priest ( chronique à venir) et de l’excellent « Delivering the Black » de Primal Fear .

Morceaux Préférés : Dying Breed , Wanna Be Free , Fall of the Empire
Morceaux Bof : The Curse , Bloodbath Mastermind

Note 3 / 5

#CDW