Chronique 136: Malpractice, Turning Tides

@Malpractice

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Malpractice est un groupe de Metal progressif à grosse tendance heavy , venus tout droit du grand froid Finlandais , ce groupe est resté assez confidentiel voir discret , assez peu connus des non initiés c'est d'ailleurs assez incompréhensible lorsque qu'on vois l'absolu talent de ce groupe , pour faire un parallèle on peu dire que Malpractice est le penchant Nordique de Teramaze .

Deviation from the Flow était un album absolument parfait , un chef d'oeuvre de Metal alliant avec classe la puissance du heavy et le cotés riche du progressif metal , c'était aussi le dernier album avec l'ancien chanteur , le trés apprécié Mika Uronen qui avait fait de véritables prouesses .

Turning Tides :

Avis de tempête

Véritable ouragan Malpractice est un groupe qui punch , fort d'une équipe à la palette technique impressionnante et à un envie certaine de pousser le Heavy Metal dans les retranchement , contournant les codes et plongeants allègrement dans le Progressif brut et saccadé .
Malpractice c'est un peu comme un coup de foudre , lorsque on est sensible à leur travail on en tombe éternellement amoureux , instantanément et pour toujours . Ma première expérience sur Triangular m'a véritablement ouvert les yeux sur un monde metalique riche et intense , j'avais en l'espace d'un morceau décelé le potentiel extraordinaire du groupe .

Les deux guitaristes Joonas Koto et Markus Vanhala se placent comme deux alternatives probantes à ce qui se fait de mieux sur la scène , leur aisances , leur fluide et leur énergie sont tout simplement contagieux , on est en présence ici de véritable machines de guerre et je ne parle pas du malade qui tiens les fûts Toni Pannanen qui est tout simplement remarquable .

Turning Tide est une démonstration , un pur récital de Metal Brute et sophistiqué , un mélange parfait , un alliage entre puissance et complexité , les rythmiques sont tout simplement ultra travaillées , tout est calculé , parfaitement dosé , tout est fait ici pour ne pas perdre l'intensité mais en gardant en point de mire des constructions plus complexes qu'elle n'y paraissent , le tout dans un frénésie instantanée , un feux d'artifice constant .

L'album s'ouvre avec " Best kept secret " et son riff hypnotique , le tempo est rapide c'est claire , le chanteur s'élance avec aisance , tout s'enclenche parfaitement , le main riffs alterne avec une voix off , le son est pur , limpide , la production est simplement excellente, précise et minutieuse ,absolument parfaite pour mettre en valeurs les qualités des musiciens , le refrain coule simplement , on peut dire que ça commence fort .
Le groupe à décidé de privilégier l'intensité avec un format en 7 titres et aucun temps mort , c'est concentré à la limite de l'anabolisant , "Weight of the world" est une tuerie , une vraie démonstration de la part du groupe , la rythmique est impressionnante , le chant est sobre , clair , y'à absolument rien à redire sur les qualité de vocaliste de Aleksi Parviainen , alors que la batterie martèle comme jamais les guitares sont lâchées , un véritable déferlement , c'est court certes mais ravageur .

Un ouragan métallique , voila ce qu'est Turning Tides , le tempo ralentis un peu sur le début d'"Ivory Tower" pour mieux se durcir , Aleski change un peu de registre et durcit le ton ; les mélodies ne sont pas négligées loin de la , la guitare s'articule avec aisance autour des fulgurances de la batterie .

Vélocité à l'impact , c'est l'image qui me viens lorsque je pense à la musique de Malpractice , "State within a state" est sans aucun doute l'un des meilleurs morceaux de l'album , exceptionnelle dans l'alternance , une alternance qui va définir toute l’identité du titre , Aleski reprend un ton plus légers , il est épaulé par des choeurs pétillants , le refrain est un rayon de soleil dans un mer noir , déchaînée . Un instant de bravoure , un cotés Megadeth dans la façon de chanter et d'aborder le couplet puis le refrain , le contraste n'est que plus saisissant , accrocheur et addictif , "state within a state " est une merveille d'efficacité . Encore une fois les instruments sont époustouflants , quel régale derrière , sérieux la façon qu'a le groupe à balancé une sorte de bordel totalement organisé en arrière plan , c'est prodigieux .

Turning Tide est la pièce maîtresse de l'album du haut de ces quinze minutes , c'est un titre extrêmement dense et riche . Aprés un intro acoustique et des claviers utilisés avec parcimonie , le titre ne met pas longtemps à monté en puissance , un crescendo contrôle . Encore une fois le groupe se régale à bouleverser le ton du titre , et le chant est tout simplement parfait , avec quelque montées dans les aiguës mais parfaitement dosées .

Le tempo ralentis , et le vocaliste s’épanche avec classe et une aisance particulière , à l'image d'une marée ( tide) la musique monte puis redescend , la guitare est héroïque savoureuse meme , on ressent dans le changement de ton que quelque chose va s'enclenché " turnin the tide " à un cotés épique , le titre porte bien son nom , la façon qu'à le groupe d'inverser les tendances dans sa musique est l'un de ses atouts et une des ses plus grandes richesses . Le break est déchirant , simple mais tellement sincère , encore une fois le groupe usera de cette rythmique saccadée pour dérouler et faire perdre ces repères à l'auditeur , l’alternance entre le feux d'artifice de la batterie et les envolées des guitares est un véritable orgasme musical , les break et les fulgurances s’enchaînent , on se quitte puis on se retrouve , le tout s'unifie une fois encore autour du chant , "turning a new page turning the tide " , le titre se conclus avec les claviers , ceux du début , la boucle est bouclée , rideau .
Quinze minutes mais on est loin des titres à rallonge qui sonnent creux , tout ici est finement étudié , méticuleusement orchestré , une merveille .

Aprés ce moment de grâce le groupe décide de diluer un peu le sirop avec une monstruosité , fruit de l'esprit malade d'un accroc au prog , ce petit cotés Djent qu'a "Symphony of urban disconfort " démonstration instrumentale d'une intensité et d'une virtuosité qui me rappelle Liquid Tension Experiement et tout simplement jouissif , de plus ce morceau intervient pile au bon moment comme un brusque retour dans le monde reel .

L'album s’achève avec "Out" presque sept minutes au compteur , encore un début explosif à l'image des deux premiers titres, encore une fois le groupe se sublime , et frappe encore la ou on ne s'y attend pas , un titre riche en surprise , que ce soit au niveau du choix dans le chant , mêlant choeurs et envolées ou au niveau de l'usage et des bouleversement dans la rythmique , ça reste solide et géométrique à la fois . Le refrain prend un peu l'auditeur à contre pied , la batterie omniprésente et massive , permettra aux guitares de s'exprimées sur un fond de destruction , elles nous régalerons une ultime fois , toujours dans un soucis de virtuosité .

Conclusion

Malpractice à réussit à maintenir son niveau d'exception , sa vision d'un métal , accrocheur et non linéaire à encore une fois brillé de mille feux , l'une des réalisations majeures de ces derniers mois pour un groupe hélas trop méconnus .
Note 5 / 5

Les points forts :

Des compositions pimentées et riches
Une rythmique transcendante et massive
Des musiciens d'exceptions une exécution parfaite
Un soucis dans le détails
Un son clair et puissant
Un album intense pas de remplissage

Les point faibles
Néant

les tops : tout l'album avec une petite préference pour weight of the world , turning tide et state within a state .

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