Chronique 127: Pyramaze, Disciples of the Sun
Pyramaze
Disciples of the Sun
Sept ans, sept ans que j'attends cet album .
Pour ceux qui connaisse un peu le Metal , j’espère qu'il y en à quelqu'un dans le coins, Pyramaze est le groupe des années 2000, encore une fois il nous vient du Danemark, je crois que y'a une sorte de loi qui oblige tout les bons groupes à être scandinaves de nos jours ...
Le style de Pyramaze ? un Heavy Power, racé et cristallin, bien au dessus de ce qu'on peu trouver sur le marché en terme de qualité, de technique et de musiciens le tout agrémenté d'une touche progressive voir " symphonique"
La donnée importante de Pyramaze c'est que c'est un groupe qui sait rassembler et surtout fédérer le talent. Pour être franc je pensais le groupe mort et enterré, pas de nouvelles depuis des années, le chanteur des deux premiers albums pour ceux qui me connaisse un peu reconnaitrons Lance King avait fait des prouesses mais avait décidé de se concentrer sur son Label et d'autres projets avait laissé la place au Sheriff de Iced Earth Mat Borlow rien que ça ( Immortal ) la encore Borlow après un album tonitruant décida de se consacrer à autres choses.
Alors qu'on savait plus trop quoi pensé sur l'avenir du groupe l'arrivé d'un nouveau chanteur : Terje Haroy la veritable trouvaille de l'album fut suivit du renfort de Jacob Hansen qui est à la fois l'un des meilleurs producteurs de Metal à l'heure actuelle mais aussi un musicien au talent énorme ( chanteur avec Anubis Gate , guitariste avec Beyond Twilight ) .
Disciple of The Sun s'inscrit dans la même veine que ses prédécesseurs , un mix de heavy power agrémenté de riffs parfois thrashy, de refrains parfois cheesy et de claviers utilisés judicieusement, transcendant le tout .
Après Lance King et Matt Barlow , on peut dire que Terje Haroy fait le job , sa voix mixée à la perfection, à la fois lisse et puissante fait des merveilles, il n'a franchement pas à rougir de la comparaison.
De l'intro "We are the ocean " instrumentale qui lorgne un peu vers le symphonique d'Avantasia , au titre phare "Disciple of the sun " Pyramaze déroule un Power metal anabolisant et vitaminé.
The Battle of Paridas, est à lui tout seul une pièce Pyramazienne exception tant il s'ancre dans le style, la pureté du son de Pyramaze, les variations, la rythmique à la fois lourde et limpide : tout est la pour nous rappeler les deux premiers albums et ce refrain qui s'enclenche en chœur, puissant, brillant .
L'album ne souffre pas vraiment de point faible, en fait il n'en à pas, il résulte d'une combinaison d'ingrédients qui ne pouvait en faire qu'une réussite , la méthode Hansen prend encore ici toute son ampleur , un véritable acharné du son, les deux guitaristes sont vraiment au summum Toke Skjønnemand est véritablement brillant, quant à Jacob Hansen, son implication est franchement une valeur ajoutée non négligeable .
" Back for more " mélodique et accrocheur dans le style de Stratovarius, est l'une des clef de l'album, entre le cotés épique et accrocheur, le groupe sait faire jouer la balance rien à dire la dessus .
Toujours appuyé par la batterie MONSTRUEUSE de Morten Gade Sorensen le même qui à déjà sublimé le dernier Anubis Gate et le dernier Lance King le garçon peut se vanter d'avoir officié dans les plus grand groupe Danois du circuit (Wuthering Heights , Anubis Gate et Pyramaze donc )
Pyramaze est une sorte de mix de tout ce que les musiciens du groupe peuvent apporter et je pense que c'est ce qui rend cet album exceptionnel, la qualité des musiciens et bien entendu du producteur , ya pas de secret quand tu a le talent et de l'idée ça ne peut que faire mouche .
"Genetic Process" me fait beaucoup pensé à Anubis Gate, sur le début, d'ailleurs l'influence de Hansen dans les compos se ressent aussi , c'est moins direct dans la façon d'appréhender le morceau, Pyramaze ajoute à sa panoplie une touche progressive qui vient étoffer le tout .
L'ultra Heavy "Fearless " et ses claviers qui nous font pensé à Beyond Twilight, ses riffs lourds et tranchants et surtout et ça ne va pas plaire à tout le monde un refrain hyper perché à l'ancienne ou le chanteur dévoile un peu plus sa palette.
Le tout reste intense alternant les passages ultra heavy et les transcendances lumineuses comme dans " perfectly imperfect " et son début saccadé qui débouche sur une voix cristalline, la machine s'enclenche et la magie prend à nouveau.
Je dois dire que je suis un peu surpris par la tournure qu'a pris le groupe, bien qu'on soit en terrain connus, certains passages ressemble à s'y méprendre à ce qu'on peut trouver chez Beyond Twilight et Anubis Gate, l'apport d'Hansen doit franchement y être pour beaucoup, le groupe à vraiment pris de l'ampleur quand on sait le talent des deux groupes précédemment cités .
Pour conclure certain groupe devraient prendre exemple sur Pyramaze au lieux de nous pondre une merde tout les an , sortir un bon album tout les sept ans ( j’espère pas attendre aussi longtemps pour le prochain quand même ) parfois ça vaut mieux .
A mi chemin entre le heavy/power et le progressif, Pyramaze brille dans tout les compartiment du jeux , la qualité intrinsèque des musiciens et la puissance du son délivré par Hansen ( encore un bijoux sérieux ) en font un Must de cette année, c'est certain .
Note 4,5 / 5
Les points forts :
- Un groupe fidèle à ses idées mais qui a rajouté à sa panoplie une certaine variété
- Un line-up homogène , on ressent vraiment l'apport de chacun , notamment du claviériste Jonah Weingarten que je n'ai pas assez cité et qui à fait avec Hansen un travail formidable sur les orchestrations.
- La production Hansen , toujours au summum de ce qui se fait en ce moment , certain trouverons ça trop propre , trop lisse , tant pis pour eux .
- Des solos lumineux
Les tops: Fearless , The Battle of Paridas , Disciple of the Sun , Back for more
Les moins tops : Unveil et Hope spring eternal
#CDW