Chronique 95: Paul Di Anno, Di Anno

Encore une chronique vintage, et du Fm, mais cette fois avec un personnage célébre Paul Di Anno

Di Anno 1984

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J'ai récemment entendu parler de Paul Di Anno, le chanteur déchu d'Iron Maiden, son histoire triste, pathétique, voir tragique et quelque peu légendaire , tout comme ses déclarations , ses controverses et ses prestations Post Iron Maiden.
Je n'ai jamais été un grand fan du Paul Di Anno, et à la base je n'aimais pas du tout les premiers Maiden, chose qui par la suite à beaucoup changer, trouvant en eux une puissance, et une fraicheur transcendante,bourré d'hymnes et de puissances .
La carrière de Di Anno après Maiden est une histoire d'un SOAP , tu loupes un épisode tu comprends rien, en fait tu comprends rien du tout, alternant les collaboration d'une fois, les groupes éphémères, les compilations, on a du mal à voir un fil directeur, pire le talent semble presque noyé sous des tonnes de gras de bières ( pour ne citer qu'eux ) on peut néanmoins si on prend le temps de pencher l'oreille trouver quelque merveille , par ci par la en jonglant avec les époques je pense à cette collaboration avec Gers , ou au Living Dead de 2006 si je ne m'abuse .

Je vais arrêter là , je ne suis pas la pour parler de la carrière de Paul Di Anno , mais simplement de cet album, surprenant, touchant, et dévastateur dans le style le plus incongrus dans lequel il n'aura jamais officier, le Hard Fm .
Oui parfois le salut se trouve là ou on ne l'attend pas, se tournant vers du toujours plus Thrash, Di Anno à sans doute laissé passer sa seule chance de rédemption, un Hard rock sucré, ou personne ne l'attendais .
Flamming Heart résume bien ce sentiment, du Hard Us taillé pour les midinettes avec Di Anno dessus, aussi hallucinant que cela puisse paraitre, ça marche!! à la fois efficace et touchant, Di Anno contre toute attente excelle dans ce refrain, dénué d'agressivité, loin de la noirceur, une simplicité retrouvée
"contre nature" qui au final se transforme en véritable bol d'air .
L'impression que pour une fois Di Anno ne s'est pas enfermé dans ce rôle qui a lui même décréter être le sien, celui de punk rocker bad boy, et d’être gentil pour un jour, traitrise pour certain, courage pour d'autre j'ai choisis mon camp.
L'album contient des perles de hard fm à la fois accrocheuses et irrésistibles : The Runner en fait partie , plus qu'un hymne c'est un véritable récital de la part de Di Anno dans un registre qu'on à du mal à associer au personnage .

Plus de 30 ans après cet album, je le trouve toujours indispensable dans le style, il est pour moi un l'un des meilleurs albums de Hard Fm jamais fait, l'égal des grands du genres, et l'ajout de cet voix si particulière et pourtant tout en retenue de Di Anno y ajoute un charme particulier .
Intitulé sombrement Di Anno l'album ne fera pas un carton, il tombera très vite dans l'oubli et l’expérience ne sera jamais renouvelée, je pense avec le recul que Paul Di Anno sous la pression de son label à tenté de racler un peu de thune avec un album accessible .
Paradoxalement ce coté artificiel dans la démarche enfantera d'un album concluant, voir génial dans son style .
Si j'en crois ce que j'ai entendus l’intéressé ne parle jamais de cette expérience la considérant comme une " merde" ... comme quoi on ne se refait pas .

J’avoue que j'en ai rien à foutre de ce que tout le monde pense, je suis un spécialiste de Hard Rock mélodique malgré tout et j'ai apprécié cet album et je le considère encore et toujours comme un bijoux de Hard Fm, un coup d'un soir mémorable .

Note 4/5

Titre phares : Razor Edge , Flamming Heart , The Runner , Antigua
Les plus :
-La voix de Di anno , une bouffée d'air
-La démarche à la fois pécuniaire mais terriblement courageuse
- Le spirit
Les moins :
- Une production en dessous de tout
-Des instrument amorphes parfois
-Quelque gros clichés

#CDW