Chronique 92: Sorrows Path, Doom Philosophy

Allez aujourd'hui le 100e article de chronique métal qui sera pour le coup la chronique la plus longue ^^

La chronique portera sur le groupe de Doom Metal grec Sorrows Path avec leur dernier album intitulé Doom Philosophy sorti courant 2014. Sorrows Path s'est formé en 1993 et compte à leur actif que trois albums et de nombreuses démos.
C'est le premier album doom que j'écoute et ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais. En effet j'ai été nourri que par des préjugés jugeant le doom extrêmement lent avec peu de notes, pour le coup c'était complétement l'inverse.
Les morceaux étaient variés, pour le coup pas très lent et d'une très bonne qualité.
Cet album est une ballade musicale dans un monde sombre et tortueux.

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L'album commence par la chanson "First Beam of Darkness Into Light", une chanson mélancolique et qui m'a fait penser à du bon Riverside de Out Myself.
Celle-ci se termine par ces quelques mots:
"Ce jour-ci était morbide, j'ai été battu
Et toute ma vie a changé pour toujours"
(traduction la plus proche et pour le coup très joyeuse ^^)

S'ensuit "Tragedy" une chanson mêlant période rapide et lente sur la voix sublime Angelos Ioannidis. Un magnifique solo accompagne le tout réalisé par Edgar Rivera invité sur le morceau. Les paroles parlent de la fatalité où le protagoniste rit de son décès suite à la rencontre de son destin morose.

La suivante, "A Dance With The Dead" commence par des riffs bien heavy et un solo clair contrasté par les paroles dérangeantes parlant de danser avec des cadavres sur une mélodie assez sombre, on peut le dire.

La quatrième intitulée "Brother of Life" garde ce côté sombre dans la mélodie mais garde des paroles plus "joyeuses" parlant du repentir de son frère et de son ami. Là encore, la mélodie est sublime et nous délivre une histoire assez obscure.

Celle qui s'ensuit "Everything Can Change",est plus sombre encore par la voix rauque du chanteur Snowy Shaw invité pour l'occasion et par les paroles qui sont des plus lugubres.

La suivante, "The King With A Crown Of Thorns" commence par une intro à la guitare classique très appréciable réalisé par Vangelis Yalamas invité sur ce morceau où il fera aussi les choeurs. Les parties chantées sont vraiment épiques pour le coup sur une mélodie juste excellente.

La septième intitulée "The Venus and The Moon", est pour moi la plus étrange que ce soit musicalement ou par les paroles. La mélodie reste bonne on remarque même la présence de choeur féminin pendant le morceau.

S'ensuit "Epoasis", une chanson ténébreuse à tous les points de vue, une mélodie sombre propre au Doom et des paroles parlant d'un démon pervertissant les esprits nourri par les vices des hommes. Pour le coup un morceau exceptionnel avec une mélodie finale à couper le souffle.

"Clouds Inside Me" quant à elle, est plus claire me faisant penser parfois à Sentenced, mais les paroles restent obscures en parlant de la mort psychologique du protagoniste.

La suivante "Darkness" commence par des riffs bien lourds pour un morceau lent où le chanteur adopte un ton à la Ozzy Osbourne qui accentue le côté ténébreux du morceau.

Arrive enfin le dernier morceau "Damned (O)fish-L.S.D.", la basse étant jouée par Vangelis Yalamas et la batterie par Lefteris Moros, deux invités pour ce morceau exclusivement instrumental qui se termine par ces quelques mots:
"Éternel...ceci est la fin de mon Sansara...ceci est mon Nirvana!"


Sorrows Path nous délivre un excellent album de Doom, un ou deux morceaux peuvent paraitre longs mais les autres ne sont que perfection. Des mélodies et des paroles sombres donnant un magnifique résultat. Cette expérience fut pour moi mon initiation à ce genre que je ne risque pas d'oublier.

17/20

G.